L’organisation mondiale de la santé a défini en 2014 un cadre mondial d’élimination des hépatites virales B et C. L’application de ce cadre peut permettre de parvenir à l’élimination du virus de l’hépatite C d’ici 2025. Point d’étape de la situation française.
Mycoplasma genitalium est un agent responsable d’infections sexuellement transmissibles telles que des urétrites non gonococciques chez l’homme, des cervicites et endométrites chez la femme. Le traitement de première intention fait appel à un macrolide, l’azithromycine. En cas d’échec, d’infection compliquée ou de résistance aux macrolides, une fluoroquinolone, la moxifloxacine est utilisée. Depuis quelques années, plusieurs publications font état de résistance aux macrolides et aux fluoroquinolones.
La première session de la conférence (CCS01) commence à l’américaine à 7h du matin, ce qui n’est pas insupportable quand on est encore sous l’effet du jet lag, même pour ceux qui auraient fumé du cannabis la veille dans un des nombreux potshops de Vancouver (voir la photo ci-dessous)… et démarre par des cas cliniques qui nous rappellent que la syphilis n’est pas toujours anodine.
Une des plus grandes conférence mondiale sur les infections sexuellement transmissibles (IST), «STI & HIV 2019 WORLD CONGRESS» s’est tenue à Vancouver du 14 au 17 juillet 2019. Cette conférence a lieu tous les deux ans, alternativement en Amérique du Nord et en Europe, et s’est ouverte depuis peu aux autres continents. Le Pr Didier Jayle était notre correspondant sur place.
AbbVie salue la décision des pouvoirs publics de permettre à tout médecin la prescription de certains antiviraux à action directe pangénotypiques pour atteindre l’objectif national de l’élimination du virus de l’hépatite C en France à horizon 2025
Mycoplasma genitalium (Mg) est un agent d’infection sexuellement transmissible (IST) émergent chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH), évoluant vers une multirésistance aux antibiotiques, faisant même soulever la notion de bactérie «XDR» (Extensively Drug Resistant), réduisant les possibilités thérapeutiques chez les patients symptomatiques.
La route est longue de Paris à Seattle… Heureusement, Air France programmait Bohemian Rhapsody, idéal pour la mémoire collective pré-congrés, l’émotion, et pour les retardataires d’Allo Ciné. On peut prendre son temps sur le copieux programme de cette 26e CROI (la cinquième sise à Seattle en plein état de Washington) et le retourner dans tous les sens. Un seul constat : la poussée des IST, au-delà du phénomène épidémiologique expansif indiscutable, avec ou sans Prep, est saisissant.
Le congrès de l’AASLD (American Association for the Study of Liver Diseases), l’équivalent de la CROI pour les maladies du foie qui a été dominé durant des années par les hépatites, est toujours une surprise, une gourmandise intellectuelle pour un infectiologue comme moi.
Lors de la session plénière du mercredi 6 décembre, le Dr Franck Lule, Ouganda, Directeur régional de l’OMS a abordé les disparités de la prévention de la transmission du VHB au niveau mondial.
L’essai ANRS REVENGE démontre l’efficacité d’une combinaison sofosbuvir et grazoprevir/elbasvir associée à la ribavirine dans le traitement de patients infectés par le virus de l’hépatite C et en échec thérapeutique suite à la prise d’un premier traitement par agents antiviraux directs (AAD). Cet essai mené par le Pr Victor de Lédinghen (Service d’Hépato-Gastroentérologie et d’Oncologie digestive, CHU Bordeaux, Inserm UMR 1053) et ses collègues, permet d’apporter une solution thérapeutique pour ces patients difficiles à traiter. Les résultats de ces recherches font l’objet d’une publication dans la revueClinical Infectious Diseases.
Les différentes épidémies d’infection par le virus de l’hépatite C (VHC) chez les hommes infectés par le VIH, HSH et associées à la consommation de drogues récréatives sont source de préoccupation.
Zepatier® (grazoprevir/elbasvir), antiviral d’action direct, est désormais disponible, dans le traitement du VHC adulte de génotype 1 et 4, au prix commercial de 28 732 euros pour une cure de 3 mois, soit près de 40% moins cher que le traitement le plus utilisé actuellement.
L’ANRS et le CNS ont remis le 17 octobre 2016 à la ministre des Affaires sociales et de la Santé un rapport sur la «Prise en charge thérapeutique et le suivi de l’ensemble des personnes infectées par le virus de l’hépatite C» dont elle leur avait confié la réalisation en juin 2016. Ce rapport fait suite à la décision de la ministre, en mai 2016, de permettre l’accès des nouveaux traitements de l’hépatite C à toutes les personnes infectées par le VHC.
L’arrivée des nouveaux antiviraux d’action directe (NAAD), plus efficaces et plus courts, devrait révolutionner le traitement des personnes incarcérées. Opportunité de traitement pour une population précaire et très souvent désinsérée socialement, la mise en œuvre reste difficile du fait de moyens humains et matériels insuffisants. Mélanie Bouteille-Gaillet de l’établissement pénitentiaire national de Fresnes (EPSNF) fait le point pour Swaps.
A l’occasion de la journée nationale de lutte contre les hépatites virales, la ministre de la Santé, Marisol Touraine a annoncé «l’accès universel aux traitements de l’hépatite C». Les nouveaux antiviraux d’action directe (NAAD) sont disponibles depuis 2014, mais leur prix avaient réservé leur utilisation aux personnes les plus touchées.
En 2014, une étude transversale a été réalisée parmi les PPVIH sous antirétroviraux suivis à la consultation de l’hôpital Viet Tiep de Haiphong. Les patients présentant une sérologie VHC positive, en succès de traitement ARV (CD4 > 200/mm3), ont été inclus dans l’étude. Une évaluation des caractéristiques démographiques, cliniques, virologiques et une élastométrie (Fibroscan®) ont été réalisés.
L’objectif de cette étude était d’estimer la prévalence des infections par le VHB, VHC et VHD sur un échantillon représentatif de la population générale, au niveau national et régional. Elle est basée sur les données et les échantillons de sang collectés sur papier buvard au cours de l’enquête EDS de 2010.
L’objectif de cette étude était d’évaluer les changements épidémiologiques du VHC à Montréal. Tous les patients suivis à la clinique médicale l’Actuel (le plus grand centre extra-hospitalier de traitement du VIH et des hépatites à Montréal) ont été inclus dans cette étude rétrospective. Au total, 1 984 patients infectés par une hépatite virale (A, B, C, D ou E) ont été inclus dans la cohorte HEPVIRAC (dont 84 % – 1 662 infectés par le VHC).