Systèmes de santé, économie et implémentation
Cette session de communications orales libres traitait des différentes méthodes de dépistages, de l’observance du traitement et de la retention dans le système de soin.
Cette session de communications orales libres traitait des différentes méthodes de dépistages, de l’observance du traitement et de la retention dans le système de soin.
A l’occasion du congrès de la SFLS, Philippe Morlat et Bruno Hoen, respectivement Président et membre du groupe d’experts, ont présenté le 8 octobre les actualisations 2016 des recommandations pour la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH. Elles sont, ce 31 janvier 2017, disponibles sur le site du Conseil national du sida (CNS).
Ces premières actualisations concernent d‘abord les chapitres « Traitement antirétroviral », « Primo-infection à VIH-1 », « Infection VIH-2 / Diversité des VIH-1 », « Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux », et «Prise en charge des accidents d’exposition, au sang et sexuelle, chez l’adulte ».
Le diagnostic du VIH n’est que la première étape du parcours de soin des personnes infectées. Idéalement, un diagnostic doit être suivi rapidement d’une évaluation de l’éligibilité au traitement (principalement une mesure des CD4), puis d’une initiation du traitement ARV ou d’une ré-évaluation régulière de l’éligibilité. Dans les faits, la continuité à cette étape cruciale de la cascade est loin d’être optimale.
Selon le nouveau rapport de l’Onusida intitulé «Accélérer: mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030», en adoptant une approche accélérée dans le financement de la riposte à l’épidémie de sida, près de 28 millions de nouvelles infections à VIH et 21 millions de décès pourraient être évités.
Le Rapport 2013 sur la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH (PvVIH) reprend les recommandations du groupe d’experts dirigés par le Pr. Philippe Morlat pour l’édition 2013.