Épidémie de mpox : nouveaux défis, nouvelles stratégies
La flambée épidémique du virus mpox (monkeypox, anciennement “variole du singe”) dans les pays du Nord en 2022 constitue un vrai défi pour les systèmes de santé à travers le monde.
La flambée épidémique du virus mpox (monkeypox, anciennement “variole du singe”) dans les pays du Nord en 2022 constitue un vrai défi pour les systèmes de santé à travers le monde.
Face à l’épidémie de variole du singe, ou monkeypox, l’urgence est d’agir rapidement auprès des personnes les plus touchées et les plus exposées aujourd’hui, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Par égalité et par efficacité.
En 2015, la Grèce est entrée dans sa sixième année de récession, avec un taux de croissance annuel de –9,9%, une dette publique représentant 324% du produit intérieur brut (PIB) et un taux de chômage estimé à 26%. En Grèce, la santé est principalement financée par le secteur public, à travers le système national de santé, dont les dépenses sont passées de 9,3% du PIB en 2010 à 6% en 2014. Les mesures drastiques d’austérité ont provoqué des suicides chez les plus démunis et favorisé l’arrivée de nouveaux cas d’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), notamment à cause de coupures budgétaires dans les programmes d’échange de seringues (PES).
Ce n’est pourtant «qu’une» conférence européenne, L’EASL, 48éme meeting de l’European Association For the Study of the Liver, sise dans la capitale du coffee shop , des bicyclette fleuries et «des marins qui chantent les rêves qui les hantent», Amsterdam. Pourtant au-delà des 9612 participants (record historique), des 1468 abstracts dont 130 communications orales et 21 late breakers, il règne, au RAI Convention Centre, lieu engoncé entre autoroute et réseau ferré, aussi accueillant qu’un supermarket de la Friseland, une effervescence sans précédent dans l’histoire de l’hépatite C. Bref le congrès «où il fallait être».