Le mpox —auparavant variole du singe— ou orthopoxvirose simienne est une maladie due à un virus ADN, le monkeypox en anglais, proche de celui de la variole humaine. C’est une zoonose endémique en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale. Des clusters de cas sont régulièrement rapportés dans certains pays d’Afrique. Les cas importés diagnostiqués hors Afrique restaient rares mais sont réguliers depuis 2018, avant qu’une flambée épidémique ne se déclare en 2022, principalement chez des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, par une transmission essentiellement de personne à personne sans réintroduction du monde animal.
Les hommes gays diagnostiqués avec le mpox en Australie ont vécu une expérience très éprouvante, à cause de symptômes graves, de longues périodes d’isolement et d’expériences stigmatisantes face à des professionnels de santé, selon une étude présentée à l’IAS 2023.
Le mpox est une maladie virale proche de la variole, causée par un virus qui, comme celui de la variole, fait partie du groupe des orthopoxvirus. La maladie affecte principalement les singes et les rongeurs, mais peut également infecter les humains. En 2022, une épidémie mondiale a mis en lumière cette zoonose relativement mal connue.
Le projet PANAFPOX, un projet multidisciplinaire avec une approche One Health, a pour but d’apporter de nouveaux éclairages sur le mpox dans 4 pays d’Afrique, endémiques pour le mpox (République démocratique du Congo, Cameroun) ou à haut risque d’émergence (Bénin, Guinée). Si l’épidémie mondiale de variole du singe n’est plus une urgence de santé publique, de nombreuses inconnues persistent sur cette zoonose.
La flambée épidémique du virus mpox (monkeypox, anciennement “variole du singe”) dans les pays du Nord en 2022 constitue un vrai défi pour les systèmes de santé à travers le monde.
À partir d’une étude internationale rétrospective entre 19 pays (10 pays européens, 8 américains et 1 africain) sur la période entre mai 2022 et janvier 2023, l’objectif était de décrire les caractéristiques de l’infection à monkeypox et le taux de mortalité chez les patients VIH+ immunodéprimés avec un taux de CD4 inférieur à 350/mm3.