Le recours au dépistage du VIH et IST, toujours insuffisant

A l’occasion des journées thématiques de la SFLS et du SPILF consacrées aux IST, à la PrEP et à la santé sexuelle, les épidémiologistes de Santé Publique France (SPF) ont présenté des chiffres provisoires concernant l’activité de dépistage du VIH et des IST. Celle-ci reste fragilisée par le covid et insuffisants pour faire baisser le nombre de personnes non-diagnostiquées.

Les chiffres 2019 du VIH, handicapés par le Covid-19

L’épidémie actuelle de Covid-19 n’a pas magiquement fait disparaître celle du VIH, et risque même d’entraver les récents progrès réalisés en la matière. En effet, le recueil d’information épidémiologique, plus compliqué que jamais, ne nous permet pas de connaître le nombre de nouvelles découvertes de séropositivité. Le nombre total de test de dépistages du VIH réalisés a en tout cas clairement baissé.

Confinement : les homosexuels les plus exposés ont le plus repoussé leur dépistage VIH/IST

On l’a vu, le confinement a fortement perturbé le dépistage et la prévention du VIH. L’édition spéciale Covid 19 de l’enquête Rapport au sexe (ERAS) nous donne des précisions sur les changements comportementaux des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH), l’une des populations les plus exposées face au VIH.

Le Covid-19 perturbe la prise en charge, le dépistage et la prévention du VIH

La crise sanitaire et politique provoquée par le coronavirus risque d’avoir des conséquences sérieuses sur l’épidémie de VIH/sida : le nombre de tests de dépistage du VIH et le nombre de personnes initiant une prophylaxie pré-exposition (PrEP) ont fortement baissé, pendant le confinement et après.