« Il n’est en aucun cas question de faire disparaître les enjeux VIH-sida dans la nouvelle dénomination du CNS »

Nathalie Bajos a été nommée à la présidence du Conseil national du sida et des hépatites virales, par décret du président de la République daté du 21 février 2024. Sa nomination intervient alors que les missions et la composition du CNS sont en cours de réorganisation afin d’étendre son champ aux questions liées à la santé sexuelle. La nouvelle présidente et Michel Celse, conseiller expert au sein du secrétariat général, ont accepté de faire le point sur le futur proche du Conseil.

Nathalie Bajos succède à Patrick Yeni à la tête du CNS

Nathalie Bajos a été nommée présidente du Conseil national du sida et des hépatites virales, par décret du président de la République daté du 21 février 2024. C’est la sixième présidente du Conseil, après Françoise Héritier, Alain Sobel, Jean-Albert Gastaut, Willy Rozenbaum et Patrick Yeni. Sa nomination intervient alors que les missions et la composition du CNS sont en cours de réorganisation afin d’étendre son champ aux questions liées à la santé sexuelle, indique le communiqué de presse du CNS.

Pas d’élimination du VIH sans renforcement de la déclaration obligatoire

Le Conseil national du sida a récemment rendu public un avis suivi de recommandations sur l’amélioration de la qualité et de l’exhaustivité de la Déclaration obligatoire de l’infection à VIH (DO VIH), une déclaration obligatoire décidée au terme d’une vive contestation en 2003. France Lert en souligne la nécessité pour guider le chemin vers l’élimination du VIH et rappelle les recommandations du CNS qui devraient permettre de sortir ce moyen majeur de surveillance épidémiologique de l’ornière.

Vaincre l’épidémie mondiale du sida par des investissements innovants

Dans une note valant avis rendue publique à l’occasion de la tenue du G20, qui s’ouvre le 3 Novembre prochain à Cannes, note intitulée Vaincre l’épidémie mondiale de sida par des investissements innovants (PDF, 180Ko), le Conseil national du sida (CNS), présidé par Willy Rozenbaum, souligne la nécessité impérieuse d’engager des investissements puissants et innovants pour parvenir à l’accès universel aux traitements antirétroviraux promis par les Etats donateurs pour 2015.