Après les patients de Berlin et de Londres, le patient de São Paulo ? Un homme vivant avec le VIH depuis 2012 semble montrer des signes de guérison fonctionnelle après 15 mois de pause thérapeutique dans son traitement antirétroviral. Même s’il est trop tôt pour le dire, ce cas attire l’attention des spécialistes car c’est la première fois que la rémission est envisagée, à défaut d’être confirmée, sans s’accompagner d’une greffe de cellules souches.
Annonces prématurées, communication effrénée plutôt que publication scientifique, retour sur deux essais, Discovery et Corimuno-19, aux résultats attendus mais décevants.
L’exemple le plus frappant de cette fièvre de recherche autour du Covid ce sont bien sûr les débats autour de l’hydroxychloroquine, qui n’en finit pas de déchirer les chercheurs et les prescripteurs médicaux en France et à l’étranger.
Le fostemsavir, premier inhibiteur d’attachement, a démontré son intérêt en essai clinique et devrait dans les mois à venir être disponible pour les personnes en échec, précédemment traitées.
Deux études randomisées et contrôlées réalisées en Afrique (NAMSAL et ADVANCE) ont fait état d’une prise de poids plus importante à S48 sous dolutégravir (DTG) versus efavirenz (EFV), en particulier chez les femmes.
L’objectif principal de cette étude de cohorte nord-américaine était de comparer l’efficacité et la durabilité de la bithérapie dolutegravir/rilpivirine (DTG/RPV ou 2-DR, «2-drug regimen») versus une trithérapie standard (3-DR, «3-drug regimen») dans les conditions de la «vraie vie».
Un gain de poids plus important a été observé chez les personnes naïves ayant un traitement antirétroviral basé sur un inhibiteur d’intégrase (INSTI) par rapport à un inhibiteur de protéase (IP) ou à un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI).
Je m’étais juré de m’appuyer sur cette CROI virtuelle pour me laver le cerveau de la «Coronacrise». Mais l’histoire du VIH vient s’inviter dans le débat. A commencer par l’inquiétude sur le terrain des patients séropositifs concernant l’absence de recommandations à ce jour pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). C’est ainsi que pendant que cette CROI virtuelle tentait de s’imposer —au passage c’est un bon coup pour assurer la collecte des droits d’inscription?— le Ministère de la Santé français, en pleine tourmente, a sollicité différentes sociétés savantes pour établir des listes de personnes présentant des facteurs de risque importants nécessitant des mesures barrières supplémentaires vis-à-vis du risque d’infection par le coronavirus
Le but de l’étude D:A:D (Data Collection on Adverse events of Anti-HIV Drugs) est d’évaluer l’effet des changements d’indice de masse corporelle (IMC) à partir de l’IMC initial sur le risque de maladie cardiovasculaire (MCV) et de diabète.
Le «Patient de Londres», le second cas supposé de rémission fonctionnelle du VIH, n’a toujours pas de charge virale détectable plus de 30 mois après l’arrêt de son traitement antirétroviral.
Les études de phase III ont démontré que la bithérapie cabotégravir (CAB) – rilpivirine (RPV) longue durée d’action (LA) administrée en intra-musculaire (i.m.) toutes les 4 semaines était non inférieure à une trithérapie administrée de façon quotidienne.
L’essai de phase III ouvert, multicentrique, prospectif, randomisé (ANRS 170-QUATUOR) a démontré à S48, la non-infériorité d’une trithérapie 4/7 jours versus une trithérapie de 7/7 jours chez 636 patients bien contrôlés sous un traitement comprenant un InSTI, un INNTI, ou un IP.
Le Pr Gilles Pialoux couvre la CROI pour Vih.org et la Lettre de l’infectiologue depuis des années. Pour la première fois, et à cause du Covid-19, la conférence se tient de façon virtuelle, avec une diffusion en direct sur le net pour les personnes inscrites.
Il n’existe actuellement pas de traitement spécifique contre le nouveau coronavirus qui vient d’émerger en Chine. Dans l’urgence, les firmes du monde entier tentent d’identifier des agents antiviraux efficaces pour lutter contre la maladie, et s’intéressent, entre autres, à plusieurs molécules déjà utilisées contre le VIH ou le VHB.
London, 10 January 2020 – ViiV Healthcare, the global specialist HIV company majority owned by GSK, with Pfizer Inc. and Shionogi Limited as shareholders, today announced the submission of a marketing authorisation application (MAA) to the European Medicines Agency (EMA) seeking approval of fostemsavir, an investigational, first-in-class attachment inhibitor for the treatment of HIV-1 infection.
Le 20e congrès de la Société Française de lutte contre le sida (SFLS) s’est ouvert ce jeudi 24 octobre à La Rochelle, avec pour mot d’ordre: «Innover au-delà des 3 x 90». Alors qu’une baisse significative —mais modeste au regard d’autres pays ou villes— du nombre des nouvelles contaminations est observée en France, comment aller plus loin, vers l’éradication du VIH ou au moins le contrôle de l’épidémie? Les objectifs de l’Onusida pour mettre fin à l’épidémie sont-ils suffisants dans le contexte français? Le 90-90-90 est-il un but en soi ?
La US Food and Drug Administration (FDA) a approuvé au début du mois d’octobre l’utilisation du tenofovir alafenamide/emtricitabine (Descovy®, Gilead) dans le cadre de la prophylaxie pré-exposition (Prep) chez les personnes fortement exposées à l’infection par le VIH.
ATLAS-2M study met its primary endpoint, showing similar efficacy of cabotegravir and rilpivirine administered every eight weeks compared to four-week administration.
Les résultats de deux essais présentés à l’IAS 2019 confirment l’efficacité d’une bithérapie dolutégravir/lamivudine (DTG/3TC) comme stratégie de traitement au long cours chez les patients vivant avec le VIH.