Les essais GEMINI-1 et 2 ont démontré la non-infériorité à S48 de la bithérapie dolutégravir/lamivudine (DTG/3TC) en initiation chez le patient naïf, y compris chez des patients ayant des charges virales plasmatiques (CV) > 100 000 copies/mL. Cette non-infériorité a été maintenue jusqu’à S96. Les résultats à 3 ans (S144) avaient été présentés à Glasgow fin 2020.
GSK3640254 (GSK’254) est un nouvel inhibiteur de maturation du VIH-1 de nouvelle génération avec un profil pharmacocinétique favorable. Le mécanisme d’action proposé est l’inhibition de dernier clivage entre la p24 et SP1, entraînant la formation de virus immatures, non infectieux.
Merck Presents Interim Findings from Phase 2a Clinical Trial Evaluating Investigational Once-Monthly Oral Islatravir for the Prevention of HIV-1 Infection at HIVR4P 2021. Clinical Trial is Part of the Company’s HIV-1 Prevention Clinical Program Studying Islatravir as a Long-Acting PrEP Agent.
ViiV Healthcare receives Marketing Authorisation for Rukobia® (fostemsavir), a first-in-class attachmentinhibitor in combination with other antiretrovirals for the treatment of adults with multi drug-resistant HIV. Fostemsavir addresses a critical need in HIV care for those with little to no treatment options left who are at risk of further disease progression, or complications from HIV.
Alice Desclaux, médecin anthropologue, analyse, pour Vih.org, la perception de l’hydroxychloroquine et celle du vaccin contre le Covid-19 dans quatre pays d’Afrique Francophone. Enthousiasme pour la première, méfiance envers le second, comment expliquer ces représentations dans le contexte actuel de mondialisation de l’information?
Londres, 20 août 2020 – Les données à la semaine 24 dans le mono bras de l’étude clinique STAT (Single Arm Study in Test and Treat) montrent l’intérêt de Dovato ((dolutégravir / lamivudine) dans un modèle de test et de traitement rapide (Test and Treat) dans la prise en charge des adultes vivant avec le VIH-1, ainsi que l’évaluation de l’efficacité et de la tolérance de ce schéma thérapeutique.
Une souche de VIH-1, extrêmement résistante aux différentes classes de médicaments, a été isolée par les chercheurs du CHU de Toulouse, chez deux personnes vivant avec le VIH.
Après les patients de Berlin et de Londres, le patient de São Paulo ? Un homme vivant avec le VIH depuis 2012 semble montrer des signes de guérison fonctionnelle après 15 mois de pause thérapeutique dans son traitement antirétroviral. Même s’il est trop tôt pour le dire, ce cas attire l’attention des spécialistes car c’est la première fois que la rémission est envisagée, à défaut d’être confirmée, sans s’accompagner d’une greffe de cellules souches.
Annonces prématurées, communication effrénée plutôt que publication scientifique, retour sur deux essais, Discovery et Corimuno-19, aux résultats attendus mais décevants.
L’exemple le plus frappant de cette fièvre de recherche autour du Covid ce sont bien sûr les débats autour de l’hydroxychloroquine, qui n’en finit pas de déchirer les chercheurs et les prescripteurs médicaux en France et à l’étranger.
Le fostemsavir, premier inhibiteur d’attachement, a démontré son intérêt en essai clinique et devrait dans les mois à venir être disponible pour les personnes en échec, précédemment traitées.
Deux études randomisées et contrôlées réalisées en Afrique (NAMSAL et ADVANCE) ont fait état d’une prise de poids plus importante à S48 sous dolutégravir (DTG) versus efavirenz (EFV), en particulier chez les femmes.
L’objectif principal de cette étude de cohorte nord-américaine était de comparer l’efficacité et la durabilité de la bithérapie dolutegravir/rilpivirine (DTG/RPV ou 2-DR, «2-drug regimen») versus une trithérapie standard (3-DR, «3-drug regimen») dans les conditions de la «vraie vie».
Un gain de poids plus important a été observé chez les personnes naïves ayant un traitement antirétroviral basé sur un inhibiteur d’intégrase (INSTI) par rapport à un inhibiteur de protéase (IP) ou à un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI).
Je m’étais juré de m’appuyer sur cette CROI virtuelle pour me laver le cerveau de la «Coronacrise». Mais l’histoire du VIH vient s’inviter dans le débat. A commencer par l’inquiétude sur le terrain des patients séropositifs concernant l’absence de recommandations à ce jour pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). C’est ainsi que pendant que cette CROI virtuelle tentait de s’imposer —au passage c’est un bon coup pour assurer la collecte des droits d’inscription?— le Ministère de la Santé français, en pleine tourmente, a sollicité différentes sociétés savantes pour établir des listes de personnes présentant des facteurs de risque importants nécessitant des mesures barrières supplémentaires vis-à-vis du risque d’infection par le coronavirus
Le but de l’étude D:A:D (Data Collection on Adverse events of Anti-HIV Drugs) est d’évaluer l’effet des changements d’indice de masse corporelle (IMC) à partir de l’IMC initial sur le risque de maladie cardiovasculaire (MCV) et de diabète.
Le «Patient de Londres», le second cas supposé de rémission fonctionnelle du VIH, n’a toujours pas de charge virale détectable plus de 30 mois après l’arrêt de son traitement antirétroviral.
Les études de phase III ont démontré que la bithérapie cabotégravir (CAB) – rilpivirine (RPV) longue durée d’action (LA) administrée en intra-musculaire (i.m.) toutes les 4 semaines était non inférieure à une trithérapie administrée de façon quotidienne.
L’essai de phase III ouvert, multicentrique, prospectif, randomisé (ANRS 170-QUATUOR) a démontré à S48, la non-infériorité d’une trithérapie 4/7 jours versus une trithérapie de 7/7 jours chez 636 patients bien contrôlés sous un traitement comprenant un InSTI, un INNTI, ou un IP.