Au premier jour du vrai commencement de la 22e conférence internationale sur le sida à Amsterdam, la prophylaxie pré-exposition (Prep) est à l’honneur. Pas moins de 66 sessions et 200 abstracts lui seront dédiés cette semaine et la première interrogation concerne son implémentation dans la vraie vie.
Le comité de pilotage de l’étude PROUD sur la prophylaxie pré-exposition a annoncé le 16 octobre que tous les participants auraient désormais la possibilité de commencer la PrEP en avance sur le calendrier prévu. L’analyse intermédiaire a en effet montré une très haute efficacité de la PrEP.
Les dernièrs résultats tirés de l’étude IPrex, présentés en «late-breaker» à Melbourne lors de la Conférence mondiale sur le VIH 2014, rapporte une réduction du risque entre 84% et 100%, selon le nombres de doses par semaine, mais également de nombreux problèmes d’observance.
Les COREVIH Nord, Ouest et Île-de-France ont organisé une réunion entièrement consacrée à la problématique des travailleur-se-s du sexe vis-à-vis des offres à venir et des recherches en prophylaxie pré-exposition (Prep), avec un focus notamment sur les personnes trans.
Près de trente ans après l’émergence de cette maladie, certaines populations hautement touchées par le VIH restent souvent négligées dans notre compréhension de l’épidémie. Ainsi, elles sont également écartées de notre réponse collective aux défis soulevés par le VIH. Ainsi, il y a un manque de surveillance épidémiologique des personnes trans.