La difficile prise en charge du Covid long
Une revue parue en août 2024 de la littérature sur la question des séquelles à long terme de l’infection par le SARS-CoV-2 fait le point sur la prise en charge complexe du Covid long et de ses symptômes.
Une revue parue en août 2024 de la littérature sur la question des séquelles à long terme de l’infection par le SARS-CoV-2 fait le point sur la prise en charge complexe du Covid long et de ses symptômes.
Certaines protéines du sang sont présentes en plus grande quantité chez les personnes souffrant d’un Covid long, selon les travaux d’une équipe suisse. Impliquées dans l’immunité, la coagulation et l’inflammation, elles pourraient aider à élucider la complexité du Covid long.
Les mécanismes des effets de l’infection aiguë et de ceux qui persistent à moyen et long terme continuent à faire l’objet d’un intense travail de recherche. Aujourd’hui après des tensions avec les patients souvent en errance médicale face à des symptômes ou syndrome mal identifiés, qu’ils ont appelés Covid long, la persistance de symptômes est reconnue sous le terme « état post-Covid » ou Post acute sequelae Sars-CoV-2.
C’est vrai que toute CROI draine son lot de bonnes nouvelles que l’on peut rapporter à la consultation. Et en cette période doublement pandémique les bonnes nouvelles sont encore plus précieuses. Le paysage mondial VIH n’est pourtant pas encore totalement apaisé.
Le «COVID long», ou «affection post-COVID-19» selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), est un cadre physiopathologique aux contours flous et à la définition poreuse. Pour autant, ce n’est parce qu’une symptomatologie n’a pas d’étiquette claire qu’elle n’existe pas. La CROI 2022 virtuelle (ex Denver) lui a fait une place indiscutable avec quelques informations et pistes nouvelles1Abstracts consacrés à «Long COVID»: #19, #315, #316, #322, #626, #628, #630, #631.