Épidémie de mpox : nouveaux défis, nouvelles stratégies
La flambée épidémique du virus mpox (monkeypox, anciennement “variole du singe”) dans les pays du Nord en 2022 constitue un vrai défi pour les systèmes de santé à travers le monde.
La flambée épidémique du virus mpox (monkeypox, anciennement “variole du singe”) dans les pays du Nord en 2022 constitue un vrai défi pour les systèmes de santé à travers le monde.
La Guinée équatoriale et la Tanzanie font face à plusieurs cas de maladie à virus Marburg (MVD), respectivement depuis février et mars 2023. C’est la première fois que des épidémies de MVD, déjà présentes en Afrique, sont signalées dans ces deux pays.
Dans de nombreux domaines, la recherche sur le virus Ébola a fait des avancées majeures au fil des différentes épidémies qui se sont succédé depuis 2014, avec une fréquence encore jamais observée. Éric Delaporte (Université et CHU de Montpellier, unité Recherches Translationnelles sur le VIH et les Maladies Infectieuses) raconte.
Le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) craint une «augmentation des cas» des maladies comme la dengue et autres arboviroses en France métropolitaine, à l’occasion des Jeux olympiques et d’autres grands évènements sportifs. Les grands rassemblements, brassant des populations venant du monde entier, «renforcent les risques de survenue de foyers de dengue, Zika et chikungunya», indique le Covars.
Le virus Zika, transmis principalement par les moustiques tigres, est peu connu en France hexagonale, malgré les épidémies récentes et des cas de microcéphalie chez les bébés nés de mères infectées. Pourtant, le changement climatique modifie son environnement et risque de contribuer à une plus grande diffusion de la maladie.
L’ANRS | Maladies infectieuses émergentes lance un nouvel appel à candidatures dans le cadre du réseau Arbo-France. Les chercheurs intéressées peuvent postuler du 13 avril au 31 mai 2023.
La session «Les enjeux de la vaccination : tour d’horizon» des journées scientifiques 2023 de l’ANRS MIE a été l’occasion pour les intervenants de discuter autour de ce sujet de recherche transversal.
À partir d’une étude internationale rétrospective entre 19 pays (10 pays européens, 8 américains et 1 africain) sur la période entre mai 2022 et janvier 2023, l’objectif était de décrire les caractéristiques de l’infection à monkeypox et le taux de mortalité chez les patients VIH+ immunodéprimés avec un taux de CD4 inférieur à 350/mm3.
Tout retour de CROI – en présentiel, il s’entend– impose cette interrogation multi-facettes: que retenir de cette CROI 2023 après trois années de disette en zoom, que rapporter qui puisse avoir un intérêt pour notre pratique clinique, pour les recherches ou les staffs, quels souvenirs seront imprimés en nous?
Après trois années de disette présentielle en tant que réunion entièrement virtuelle —constat partagé dans l’avion—, on n’en peut plus de la 2D et de la copie d’écran! On veut du vivace, de l’échange, du physique même distancié, même masqué (FFP2 exigé au congrés + pass vaccinal), on veut le conférencier non-US citizen qui ne comprend pas la question, on attend l’activiste de toutes les CROI avec sa question vécue et pointue, et Christine Katlama qui remet la France au centre dans une question sans fin.
Les résultats d’un article de Social Science and Medicine appellent à reconnaître le coût démesuré payé par les immigrés pendant la crise du Covid.
La flambée épidémique de variole du singe ou monkeypox, qu’on appelle désormais mpox, a été contrôlée dans les pays non endémiques où elle avait surgi cet été. Mais le virus n’a pas disparu complètement et pose des questions de stratégie préventive, mais aussi thérapeutique.
La prise en charge médicale des malades du covid-19 a également évolué, comme l’a rappelé Maya Hites, infectiologue à l’hôpital universitaire Erasme de Bruxelles, qui faisait le point sur l’efficacité des traitements anti-covid-19 lors d’un point presse de l’ANRS MIE le 6 octobre dernier : «Nous disposons aujourd’hui d’un arsenal thérapeutique beaucoup plus grand que le début de la pandémie.»
La campagne de vaccination contre le covid-19 vient d’être relancée par la Direction générale de la santé, dans un contexte où beaucoup d’incertitudes demeurent sur l’évolution de l’épidémie dans les mois qui viennent. Avec la huitième vague, l’épidémie a changé, les vaccins aussi.
Le nombre de cas de variole du singe est en chute libre, et c’est une excellente nouvelle. La mobilisation des acteurs, parfois sous la pression de la communauté gay, a permis de faire face à cette épidémie hors de sa zone endémique.
La pandémie a entraîné des retards de diagnostic et de traitements des pathologies du foie. Elle a également provoqué une baisse du dépistage des Infections Sexuellement Transmissibles (IST).
Chute du dépistage, difficulté d’accès aux traitements, la pandémie de COVID-19 a de lourdes conséquences sur la prise en charge des patients infectés par le VHC.
La flambée épidémique récente de variole du singe semble un peu ralentir et continue d’affecter quasi exclusivement les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes dans les pays de non endémicité jusque-là. La campagne de vaccination se poursuit en France.
Face à l’épidémie de variole du singe, ou monkeypox, l’urgence est d’agir rapidement auprès des personnes les plus touchées et les plus exposées aujourd’hui, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Par égalité et par efficacité.
La Haute autorité de santé (HAS) recommande depuis le 8 juillet la vaccination préventive aux personnes les plus exposées au virus de la variole du singe du fait de leurs pratiques sexuelles ou de leur profession. L’occasion de faire le point sur la vaccination antivariolique et l’immunisation face au monkeypox.