Risques sanitaires des JO 2024 : tout est prévu sauf l’imprévisible

Cela peut paraitre décalé, voire secondaire, de poser la question du risque sanitaire lié aux futurs JO de 2024 en ces temps d’attentats, de conflits armés et d’inquiétude pour l’avenir. Pour autant, une multitude d’interrogations qui couvrent le champ de vih.org se pressent… Pronostics.

Le chikungunya

Le chikungunya est une infection virale transmise par des moustiques du genre Aedes, comme la dengue. Les deux maladies sont en progression constante dans le monde. Après une épidémie majeure à la Réunion en 2005, avec près de 40 % de la population touchée, neuf épisodes de transmission autochtone de dengue ou chikungunya sont survenus entre 2010 et 2017 dans l’Hexagone.

La prévention des maladies à transmission vectorielle: le cas des arboviroses

Pour éviter la transmission des arboviroses, des recherches sont en cours pour piéger les moustiques, les rendre stériles, ou inoculer des bactéries visant à les rendre non contaminants… Le point avec Anna-Bella Failloux, de l’institut Pasteur, sur ces maladies, le cycle de leur transmission et comment lutter…

JO 2024: un facteur de risque pour les épidémies

Le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) craint une «augmentation des cas» des maladies comme la dengue et autres arboviroses en France métropolitaine, à l’occasion des Jeux olympiques et d’autres grands évènements sportifs. Les grands rassemblements, brassant des populations venant du monde entier, «renforcent les risques de survenue de foyers de dengue, Zika et chikungunya», indique le Covars.