Le mpox est une maladie virale proche de la variole, causée par un virus qui, comme celui de la variole, fait partie du groupe des orthopoxvirus. La maladie affecte principalement les singes et les rongeurs, mais peut également infecter les humains. En 2022, une épidémie mondiale a mis en lumière cette zoonose relativement mal connue.
L’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine a confirmé début août un premier cas humain autochtone d’infection à virus West Nile chez une personne résidant à Bordeaux. Cinq cas au total sont en cours d’investigation en Gironde, en lien avec Santé publique France. Ce sont les premiers cas humains acquis en Nouvelle-Aquitaine, ces infections ayant été jusqu’à présent retrouvées en France dans le pourtour méditerranéen.
L’infection par le virus du Nil occidental, en anglais West Nile virus, est une zoonose connue en France depuis les années 1960. Sa diffusion à l’échelle de la planète s’est modifiée récemment. Les facteurs favorisant la pullulation des moustiques (pluies abondantes, irrigation, températures plus élevées que la normale) sont susceptibles d’augmenter l’incidence de la fièvre à virus West Nile.
La récurrence et la propagation de l’influenza aviaire hautement pathogène constituent une menace mondiale pour le secteur avicole et pour la santé publique en raison du potentiel de pandémie.
Le projet PANAFPOX, un projet multidisciplinaire avec une approche One Health, a pour but d’apporter de nouveaux éclairages sur le mpox dans 4 pays d’Afrique, endémiques pour le mpox (République démocratique du Congo, Cameroun) ou à haut risque d’émergence (Bénin, Guinée). Si l’épidémie mondiale de variole du singe n’est plus une urgence de santé publique, de nombreuses inconnues persistent sur cette zoonose.