Les diagnostics de VIH en 2023 en France
Près de 5500 personnes ont découvert leur séropositivité en France, en 2023, un chiffre en légère augmentation, mais qui reste en dessous du niveau de 2019.
Près de 5500 personnes ont découvert leur séropositivité en France, en 2023, un chiffre en légère augmentation, mais qui reste en dessous du niveau de 2019.
En amont de la prochaine journée mondiale de lutte contre le sida, Santé publique France a présenté de nouveaux chiffres concernant l’incidence du VIH dans le pays. Des chiffres essentiels pour mieux comprendre la dynamique de l’épidémie.
Les nouvelles recommandations de la HAS sur l’allaitement des enfants nés de mères vivant avec le VIH constituent un pas en avant, mais restent peu applicables en réalité, selon Barbara Maraux, gynéco-obstétricienne.
L’International AIDS Society a salué dans un communiqué les mesures prises par Gilead pour élargir l’accès au lénacapavir, la prophylaxie pré-exposition injectable qui s’est révélée efficace à 100 % chez les femmes cisgenres. Le laboratoire accède là à la demande formulée en juillet dernier par l’Onusida et d’autres organisations, de rendre accessible son antirétroviral, qui s’avère très efficace en prévention.
L’agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni, UKHSA, publie les chiffres des nouveaux diagnostics VIH de 2023 en Angleterre. Ils repartent à la hausse alors que le recours au dépistage n’a pas retrouvé son rythme pré-Covid.
L’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament (OTMeds), fondé en juin 2019 par Pauline Londeix et Jérôme Martin, a annoncé le 25 septembre 2024 la cessation de ses activités.
Plusieurs études plaident en faveur de proposer la prophylaxie pré-exposition (PrEP) aux personnes exposées face au VIH ayant recours au traitement post-exposition (TPE).
L’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS-MIE), le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS), et la Haute Autorité de santé (HAS) ont publié à la fin juillet 2024 de nouvelles recommandations concernant le traitement préventif pré-exposition (PrEP) et le traitement post-exposition (TPE) du VIH. Des recommandations très attendues.
Plusieurs revues bibliographiques se sont penchées à la fois sur l’exposition et sur les dynamiques de transmission du VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) originaires d’Afrique subsaharienne, en fonction de leurs partenaires.
Le ministère chargé de la Santé et de la Prévention a annoncé la mise en œuvre d’un nouveau dispositif de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) à partir du 1ᵉʳ septembre: «Mon test IST», le dépistage à la demande et sans ordonnance.
Selon un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’utilisation du préservatif chez les adolescents sexuellement actifs a significativement diminué depuis 2014 en Europe, les exposant à un risque accru d’infections sexuellement transmissibles (IST) et de grossesses non désirées.
En attendant les recommandations officielles de la Haute autorité de santé (HAS) sur le suivi des infections sexuellement transmissibles (IST) chez les PvVIH et les usagers de PrEP VIH, que peut-on dire, notamment suite aux récents travaux belges menées au CHU Saint-Pierre de Bruxelles, sur ce sujet d’actualité? Une analyse de Charles Cazanave (CHU Bordeaux), accompagnée des réactions de médecins suivant des PrEPeurs en France.
Lors des dernières journées Santé sexuelle de la SFLS, en mai 2024, l’une des présentations les plus discutées a été celle de Jonathan Krygier (CHU Saint-Pierre/CHU Brugmann). Le médecin bruxellois est venu présenter les résultats de l’étude Gonoscreen et expliquer pourquoi, dans sa pratique, il a mis fin au dépistage systématique des gonocoques et des chlamydias dans le cadre du suivi des HSH prenant la PrEP qui sont dans une relation exclusive. À l’heure de la Doxy en Pep et en PrEP, son expérience présente une autre approche face aux IST bactériennes.
Une étude réalisée dans le cadre de l’essai ANRS-MIE DOXYVAC cherche à évaluer les risques de développement de résistances aux antibiotiques chez les utilisateurs de doxyPEP.
Chose rare en recherche, le lénacapavir, un médicament injectable 2 fois par an, peut se targuer d’offrir une protection de 100% contre la transmission du VIH quand il est utilisé en PrEP. Mais les activistes présents à AIDS 2024 craignent que ce nouveau long acting aux résultats exceptionnels reste inaccessible, à cause de son prix trop élevé.
Les résultats de deux études suivant chacune un petit nombre de personnes suggèrent que la doxycycline est efficace en prophylaxie pré-exposition (DoxyPrEP) en prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes.
Un nouveau cas de rémission fonctionnelle a été présenté en amont de la 25ᵉ conférence internationale sur le VIH/sida qui s’ouvre officiellement ce lundi 22 juillet à 17h.
De nombreux projets soutenus par l’ANRS-Maladies infectieuses émergentes figurent au programme de cette édition 2024 de la conférence internationale sur le VIH/sida, avec 2 présentations orales programmées, et 13 posters discutés.
NAM Publications, connue sur internet sous le nom d’Aidsmap, était une organisation à but non lucratif basée au Royaume-Uni, qui proposait une information indépendante, claire et précise au sujet du VIH/sida, en anglais mais aussi en français.
La Haute Autorité de santé (HAS) a approuvé l’utilisation du cabotégravir injectable (Apretude®, laboratoire ViiV) dans le cadre de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) contre le VIH.