Une CROI hépato/Prep
Le Pr Gilles Pialoux est à la CROI 2012, qui se tient cette année à Seattle, du 5 au 8 mars, et coordonne le E-journal en direct de la CROI 2011 pour La Lettre de l’infectiologue.
Le Pr Gilles Pialoux est à la CROI 2012, qui se tient cette année à Seattle, du 5 au 8 mars, et coordonne le E-journal en direct de la CROI 2011 pour La Lettre de l’infectiologue.
Réduite, la place accordée aux coinfections VIH/VHC à Vienne n’a pas permis de faire entendre la voix des patients. Pourtant, en matière de prise en charge et d’accès au traitement, plusieurs travaux présentés méritent d’y revenir.
Un article du Clinical Infectious Diseases (CID) présente et analyse les résultats d’une étude réalisée au Nigeria, pays de forte prévalence pour l’hépatite B, afin de déterminer l’influence du VHB sur les personnes co-infectées par le VIH et le VHB recevant un traitement antirétroviral (ARV).
Si les projecteurs étaient assez peu braqués sur les hépatites virales et l’infection par le VIH, la CROI 2009 de Montréal a présenté quelques études qui méritent d’être relatées. Par exemple, les données confirmant que l’hépatite C est désormais considérée comme une réelle IST chez les gays.
Depuis deux décennies, de nombreux progrès ont été réalisés dans le traitement de l’hépatite C. La réponse virologique soutenue (RVS), témoin de la guérison de l’hépatite C est passée de 8 à 12 % dans le début des années 90 sous interféron seul, à plus de 50% dix ans plus tard sous interféron pégylé et ribavirine.