De la présence virale chez les patients traités indétectables ?

En 2015, plus de 85 % des patients traités par les antirétroviraux présentent une charge virale plasmatique indétectable inférieure à 50 copies/mL. Cependant, le phénomène de virémie résiduelle, ou réplication à bas bruit, a été largement décrit depuis plusieurs années chez la grande majorité des patients avec une charge virale plasmatique indétectable.

Résistances : état des lieux du Nord au Sud

La prévalence de la résistance primaire (transmission d’un virus résistant à au moins un ARV) se situe autour de 10-15% en Europe et jusqu’à 25% aux Etats-Unis. L’impact de cette résistance primaire sur la réponse virologique à différents traitements efficaces a été étudié dans un projet européen réunissant 4 cohortes européennes, avec 10458 patients inclus.

Transmission de virus résistants: la recherche progresse… à petit pas

L’atelier sur la transmission du VIH était organisé pour la cinquième fois en marge de la conférence de Vienne, les 15 et 16 juillet 2010. Il n’est pas rare de retrouver les participants de l’atelier sur les mêmes thèmes dans les sessions de la grande conférence qui suit. Bon nombre de grandes questions soulevées dans les éditions précédentes sont actuellement plutôt en attente de résultats de recherches en cours, comme l’usage des traitements en prévention de la transmission. D’autres thématiques, comme la transmission de virus résistants, progressent à plus petits pas mais plus régulièrement.

Persistance du VIH et réservoirs viraux

Grâce aux antirétroviraux, les patients infectés par le VIH maintiennent leur charge virale au-dessous du seuil de détection. Cepen­dant, malgré leur efficacité, même les antirétroviraux les plus puissants ne peuvent éliminer complètement le virus, car il reste à l’état latent dans certaines cellules : c’est le réservoir viral. On en sait désormais un peu plus sur son rôle.