Rapport d’expert 2013 : Ce qu’il reste à préciser

Les récentes recommandations du groupe d’experts dirigé par le Professeur Philippe Morlat, éclairées des données épidémiologiques livrées à l’occasion de la Journée mondiale de Lutte contre le sida du 1er décembre, permettent de dessiner le nouveau paysage de la prise en charge du VIH en France en 2014, mais aussi de soulever un certain nombre d’interrogations.

L’administration quotidienne de Simeprevir offre une réponse virologique soutenue aux patients ayant déjà bénéficié ou non d’un traitement

Paris, 12 novembre 2013 – Le laboratoire pharmaceutique Janssen R&D Irlande a dévoilé aujourd’hui de nouvelles données sur son programme d’essais cliniques relatif au Simeprevir (TMC435), inhibiteur de protéase de nouvelle génération, permettant le traitement de patients adultes infectés par le virus de l’hépatite C chronique (VHC) de génotype 1.

Faire du traitement en prévention une réalité pour les usagers de drogues injectables

Les usagers de drogues injectables risquent d’être laissés pour compte malgré les efforts de nombreux pays pour étendre le traitement antirétroviral, à moins de faire des efforts supplémentaires pour développer des services appropriés, ont avisé les orateurs d’une conférence récente à Londres, « Contrôler l’épidémie du VIH avec des antirétroviraux : Du consensus à la mise en oeuvre »

Rapport 2013 du groupe d’experts sur le VIH : traitement pour tous et dépistage ciblé

Le Rapport 2013 sur la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH (PvVIH), reprenant les recommandations du groupe d’experts dirigés par le Pr. Philippe Morlat, confirme la chronisisation de l’infection par le VIH en France, en tout cas en terme de prise en charge. Les experts recommandent désormais que toutes les PvVIH dépistées se voient proposer un traitement ARV, quelles que soient leurs indicateurs biologiques.

Rapport d’experts sur le VIH: Histoire et nouveautés

Depuis plus de vingt ans, et une première édition de rapport d’experts VIH/sida en 1990, suivie par des publications successives en 1993, 1996, 1999…. jusqu’en 2010, année de la dernière édition, le rapport d’experts sur la «prise en charge des personnes vivant avec le VIH» prend le nom de celui qui le dirige (rapport Dormont, puis rapport Delfraissy, puis rapport Yeni). L’attente des rapports d’experts était donc ancrée solidement quant à la prise en charge des personnes vivant avec le VIH en France.

Aller vers… Prévention, soins, réduction des risques : les nouvelles alliances

Cet article a été publié dans le Swaps n°71 qui propose un compte-rendu des 3èmes Journées nationales de la Fédération Addiction qui se sont tenues les 13 et 14 juin 2013 à Besançon. Il reprend le discours d’introduction de Jean-Pierre Couteron, Président de la Fédération Addiction.

Hépatite C, traitements actuels et futurs

L’infection par le virus de l’hépatite C (VHC) touche 3% de la population mondiale. La mortalité directement liée au VHC est estimée à environ 250000 à 350000 personnes par an. La prévention des complications de l’hépatite chronique C (HCC) repose sur le traitement antiviral, soit par la combinaison interféron pégylé alpha (PEG-IFN) et ribavirine (RBV), soit par la trithérapie, PEG-IFN, RBV et l’un des deux inhibiteurs de la protéase de première génération du VHC, télaprévir (TVR) ou bocéprévir (BOC).

Les femmes dans les essais cliniques: des situations différentes au Nord et au Sud, des changements indispensables partout

Depuis quelques années Act Up et le Collectif Interassociatif «Femmes et VIH» revendiquent que les femmes soient plus nombreuses parmi les participants à la recherche clinique, en particulier dans les essais thérapeutiques concernant les antirétroviraux, pour disposer de connaissances plus précises à leur égard. Pour cela, il faut «désagréger les données par sexe» et comparer les populations masculine et féminine soumises au même traitement, ce qui exige que les femmes soient en nombre suffisant dans les études cliniques. Or les femmes ne représentent que 20% des participants aux essais thérapeutiques pour les ARV en France.

Pipes à crack : historique et mise en place des nouveaux outils

Le partage du matériel d’injection entre usagers de drogues (UD) constitue la première cause de contamination par le VHC dans les pays industrialisés, mais ce risque est bien documenté dans la littérature et a été pris en compte dans la mise en oeuvre de la politique de réduction des risques (RdR). La transmission du VHC par le biais de la consommation de crack, et plus particulièrement du partage des pipes à crack, constitue un débat d’actualité dans la littérature internationale particulièrement pertinent, dans un contexte d’augmentation de la consommation de cocaïne base (free base ou crack) en Europe et en France.