La grippe aviaire
La récurrence et la propagation de l’influenza aviaire hautement pathogène constituent une menace mondiale pour le secteur avicole et pour la santé publique en raison du potentiel de pandémie.
La récurrence et la propagation de l’influenza aviaire hautement pathogène constituent une menace mondiale pour le secteur avicole et pour la santé publique en raison du potentiel de pandémie.
Le paludisme fait un retour discret en Amérique du Nord en 2023, avec 7 cas confirmés de transmission locale, soulevant au passage des questions de santé publique et de surveillance des maladies.
L’OMS alerte ce 17 juillet 2023 sur des cas inhabituels de grippe aviaire survenus chez des chats en Pologne: le Point focal national chargé d’assurer les échanges d’informations avec l’Organisation mondiale de la santé selon le règlement sanitaire international a notifié des décès inhabituels chez les chats à travers le pays. Cette alerte suit de quelques jours une autre alerte, liée à la détection du virus chez un nombre croissant de mammifères qui pourraient devenir les réservoirs de mutations dangereuses.
Les infections par le virus de l’encéphalite à tique sont inscrites sur la liste des maladies à déclaration obligatoire depuis mai 2021. Santé publique France a présenté le 7 juillet 2023 son premier bilan concernant la surveillance de cette maladie, dans un contexte d’augmentation de son incidence dans toute l’Europe, d’extension de la zone et de la période de circulation du virus. Cette évolution est liée au changement climatique en Europe qui influence la distribution du vecteur : la tique Ixodes ricinus en France.
La dengue est l’infection virale causée par le virus de la dengue (DENV), transmise à l’être humain par piqûre de moustiques infectés. Selon l’OMS, la moitié de la population mondiale est aujourd’hui exposée au risque de dengue, quelque 300 millions d’infections survenant chaque année, principalement dans les zones urbaines et semi-urbaines. De nombreuses infections à DENV sont asymptomatiques ou ne s’accompagnent que de manifestations bénignes, mais il existe des formes plus sévères, qui peuvent entraîner la mort.
Santé publique France alerte sur la «situation exceptionnelle» des cas d’arboviroses en France métropolitaine en 2022: explosion du nombre d’épisodes, de leur intensité et des zones géographiques concernées. L’agence appelle à anticiper des foyers plus importants et à maintenir la surveillance, la prévention et le contrôle.
Lors d’un point presse de l’ANRS-MIE le 25 mai 2023, Xavier de Lamballerie, virologue, directeur de l’UMR IRD/Inserm/Aix-Marseille Université « Unité des virus émergents » et codirecteur du réseau Arbo-France a présenté les défis et enjeux de la recherche sur les arboviroses. Une recherche par nature interdisciplinaire et qui exige une approche globale, intégrant les territoires ultramarins.
L’épizootie d’influenza aviaire (H5N1) hautement pathogène (IAHP) de 2021-2022 a constitué en France une crise sans précédent, conduisant à l’abattage préventif de plus de 21 millions de volailles, relève un avis du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires publié le 12 juin. Le Covars, qui s’est autosaisi de la question, lance un plaidoyer en faveur de l’ouverture d’une campagne de vaccination des volailles et des hommes contre la grippe saisonnière pour éviter les recombinaisons.
L’OMS a annoncé le 28 avril 2023 la création d’une nouvelle initiative de «préparation et de résilience face aux menaces émergentes», PRET qui intègre les approches d’apprentissage partagé et d’action collective établies pendant la pandémie de COVID-19.
Le projet PANAFPOX, un projet multidisciplinaire avec une approche One Health, a pour but d’apporter de nouveaux éclairages sur le mpox dans 4 pays d’Afrique, endémiques pour le mpox (République démocratique du Congo, Cameroun) ou à haut risque d’émergence (Bénin, Guinée). Si l’épidémie mondiale de variole du singe n’est plus une urgence de santé publique, de nombreuses inconnues persistent sur cette zoonose.
La flambée épidémique du virus mpox (monkeypox, anciennement “variole du singe”) dans les pays du Nord en 2022 constitue un vrai défi pour les systèmes de santé à travers le monde.
La Guinée équatoriale et la Tanzanie font face à plusieurs cas de maladie à virus Marburg (MVD), respectivement depuis février et mars 2023. C’est la première fois que des épidémies de MVD, déjà présentes en Afrique, sont signalées dans ces deux pays.
Dans de nombreux domaines, la recherche sur le virus Ébola a fait des avancées majeures au fil des différentes épidémies qui se sont succédé depuis 2014, avec une fréquence encore jamais observée. Éric Delaporte (Université et CHU de Montpellier, unité Recherches Translationnelles sur le VIH et les Maladies Infectieuses) raconte.
Le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) craint une «augmentation des cas» des maladies comme la dengue et autres arboviroses en France métropolitaine, à l’occasion des Jeux olympiques et d’autres grands évènements sportifs. Les grands rassemblements, brassant des populations venant du monde entier, «renforcent les risques de survenue de foyers de dengue, Zika et chikungunya», indique le Covars.
Le virus Zika, transmis principalement par les moustiques tigres, est peu connu en France hexagonale, malgré les épidémies récentes et des cas de microcéphalie chez les bébés nés de mères infectées. Pourtant, le changement climatique modifie son environnement et risque de contribuer à une plus grande diffusion de la maladie.
L’ANRS | Maladies infectieuses émergentes lance un nouvel appel à candidatures dans le cadre du réseau Arbo-France. Les chercheurs intéressées peuvent postuler du 13 avril au 31 mai 2023.
La session «Les enjeux de la vaccination : tour d’horizon» des journées scientifiques 2023 de l’ANRS MIE a été l’occasion pour les intervenants de discuter autour de ce sujet de recherche transversal.
À partir d’une étude internationale rétrospective entre 19 pays (10 pays européens, 8 américains et 1 africain) sur la période entre mai 2022 et janvier 2023, l’objectif était de décrire les caractéristiques de l’infection à monkeypox et le taux de mortalité chez les patients VIH+ immunodéprimés avec un taux de CD4 inférieur à 350/mm3.
Tout retour de CROI – en présentiel, il s’entend– impose cette interrogation multi-facettes: que retenir de cette CROI 2023 après trois années de disette en zoom, que rapporter qui puisse avoir un intérêt pour notre pratique clinique, pour les recherches ou les staffs, quels souvenirs seront imprimés en nous?
Après trois années de disette présentielle en tant que réunion entièrement virtuelle —constat partagé dans l’avion—, on n’en peut plus de la 2D et de la copie d’écran! On veut du vivace, de l’échange, du physique même distancié, même masqué (FFP2 exigé au congrés + pass vaccinal), on veut le conférencier non-US citizen qui ne comprend pas la question, on attend l’activiste de toutes les CROI avec sa question vécue et pointue, et Christine Katlama qui remet la France au centre dans une question sans fin.