Dans «la fin du sida en 2030», il y a aussi l’objectif «zéro décès dû au VIH»
Un article du Lancet propose une classification pour évaluer la part des «morts évitables» liées au VIH chez les personnes séropositives.
Un article du Lancet propose une classification pour évaluer la part des «morts évitables» liées au VIH chez les personnes séropositives.
Le collectif inter-associatif TRT-5 CHV porte depuis trois décennies déjà la parole des patients et personnes concernées lors des étapes de la recherche et du développement des médicaments.
Peu d’études sont disponibles sur les taux de vaccination Covid-19 chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Les données recueillies sur les taux de vaccination Covid-19 dans l’essai REPRIEVE offrent une occasion unique d’évaluer et de comparer ces taux parmi les PVVIH dans différentes régions du monde.
Le «COVID long», ou «affection post-COVID-19» selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), est un cadre physiopathologique aux contours flous et à la définition poreuse. Pour autant, ce n’est parce qu’une symptomatologie n’a pas d’étiquette claire qu’elle n’existe pas. La CROI 2022 virtuelle (ex Denver) lui a fait une place indiscutable avec quelques informations et pistes nouvelles1Abstracts consacrés à «Long COVID»: #19, #315, #316, #322, #626, #628, #630, #631.
Notre rédacteur en chef, le Pr. Gilles Pialoux, couvre pour le e-journal de la lettre de l’infectiologue d’Edimark et Vih.org la conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes annuelle, la CROI 2022, qui se tient pour la 3e fois de suite de manière virtuelle.
Alors que grâce au progrès de la prévention de la transmission mère-enfant (PTME) l’incidence du VIH chez le nouveau-né diminue de façon conséquente, le nombre d’enfants exposés au VIH in-utero et non infectés (EENI) croit logiquement en parallèle de façon rapide.
La découverte d’un nouveau variant du VIH inconnu a provoqué ces dernières semaines quelques titres anxiogènes dans la presse, alors que cette souche est présente depuis des dizaines d’années aux Pays-Bas et qu’elle répond aux traitements antirétroviraux classiques. Si la menace n’est pas immédiate, cette information nous rappelle les dangers potentiels à laisser circuler un virus, que ce soit le VIH ou le Sars-Cov-2, dans la population.
Présenté à l’occasion du lancement de la conférence de l’IAS 2021, un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que l’infection par le VIH est un facteur de risque indépendant de maladie grave au COVID-19.
Si aujourd’hui les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) dont la maladie est contrôlée par le traitement ont une espérance de vie similaire à la population générale, leur qualité de vie reste bien souvent affectée. «Tirons un trait» est une campagne inédite qui vise à interpeller les PVVIH sur leur droit à une vie normale.
Les résultats cliniques pour les PVVIH hospitalisées pour la Covid-19 ont montré des résultats mitigés. Les données de l’étude OpenSAFELY montre que les patients VIH ont un risque multiplié par 2,9 de décès liés à la Covid-19 et dans la cohorte Isarik, les auteurs trouvent un hazard-ratio de 1,49 en termes de mortalité à J28. Via une analyse rétrospective multicentrique des cohortes appariées au Royaume-Uni, le but de cette étude était d’estimer l’effet du statut VIH sur le devenir des patients atteints de Covid-19 hospitalisés.
Les «séniors» (ici ≥50 ans) vivant avec le VIH peuvent connaître des niveaux élevés de dépression, d’anxiété et de solitude. L’objectif de cet essai contrôlé randomisé était de déterminer l’efficacité d’une intervention psychologique en ligne (de type «pleine conscience») sur l’amélioration des sentiments de dépression, d’anxiété et de solitude chez des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) «âgées».
Alors que la campagne de vaccination en France peine à trouver son rythme de croisière et que la colère gronde, les personnes vivant avec le VIH, et particulièrement les immunodéprimées, ne sont pas considérées «à très haut risque face au Covid-19». Aucune donnée solide ne permet pourtant de l’affirmer, au contraire.
Le programme de cette campagne s’adresse aux patients, aux professionnels de santé et aux associations de patients et poursuit l’engagement de ViiV Healthcare au-delà du médicament pour accompagner et aider les PVVIH dans leur quotidien.
La crise du Covid-19 a frappé l’hôpital public tel un tsunami. Patients vivant avec une maladie chronique et «prépeurs» pris en charge dans les services d’infectiologie, toutes et tous se sont retrouvés dans le même bateau. Une situation inédite qui a eu des conséquences non négligeables sur la santé mentale de tous les acteurs et actrices, chahutés entre risque de contamination et confinement.
Douze ans après être devenue la première personne à être guérie du VIH, Timothy Ray Brown, connu comme le Patient de Berlin, est décédé des suites d’une leucémie. Aucune trace du VIH n’a plus jamais été retrouvée dans son sang.
Par une ironie de l’histoire dont seul le temps a le secret, les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) sont actuellement plus susceptibles d’être en surpoids que la population générale, et ce à cause des antirétroviraux (ARV). Le point sur la question, à l’occasion de la conférence AIDS 2020.
Notre estimé rédacteur en chef, le Pr Gilles Pialoux, actuellement en première ligne face au coronavirus dans son service parisien de l’hôpital Tenon, a fait l’objet d’un portrait signé Valérie Lehoux dans Télérama daté du 18 avril.
Pendant l’épidémie de coronavirus, la Société française de lutte contre le sida (SFLS) publie une lettre d’information concernant les personnes vivant avec le VIH et le Covid-19. En l’état actuel des connaissances, rien n’indique que les séropositifs soient plus exposés que la population générale.
Il fut l’un des premiers médecins à se mobiliser en France contre le sida, à l’heure des premiers cas, au tout début des années 80. Il fut un partisan précoce des multithérapies d’antirétroviraux mais aussi, dès 2003, de l’allègement thérapeutique pour les personnes vivant avec le VIH.
Comme chaque année, le Sidaction nous donne l’occasion de redécouvrir des angles d’attaque dans la lutte contre le VIH/sida, ou au moins des combats, dans l’espace public, qui ont été plus ou moins abandonnés. Ainsi, les discriminations associées au VIH dans le milieu professionnel, et en particulier dans les forces armées, sont encore bien trop courantes, malgré les progrès de la science.