La session plénière du jeudi 26 juillet souligne une fois de plus que l’épidémie est loin d’être contenue. Des territoires, des populations entières sont surexposées au VIH, entretenant des micro-épidémies, et le besoin d’engagement est plus fort que jamais.
S’il est encore difficile de savoir exactement à quoi s’attendre avec le nouveau président des Etats-Unis, les associations et les personnes impliquées dans la riposte face au VIH se préparent à des moments difficiles.
Le ministère de la santé publique de San Francisco a publié le 1er septembre son rapport épidémiologique annuel 2015 pour le VIH/sida. Un rapport attendu, tant la ville américaine fait figure de modèle, et qui montre que le nombre d’infections par le VIH nouvellement diagnostiquées a continué de baisser, que les gens vivant avec le VIH ont plus rapidement accès aux soins et parviennent à une suppression de la charge virale plus tôt. Mais des disparités importantes demeurent, qui concernent en particulier les hommes et les femmes afro-américaines, qui ne profitent pas autant de ses progrès que la population de la ville dans son ensemble.
Cet article a été publié dans le Swaps n°71 qui propose un compte-rendu des 3èmes Journées nationales de la Fédération Addiction qui se sont tenues les 13 et 14 juin 2013 à Besançon. Il reprend le discours d’introduction de Jean-Pierre Couteron, Président de la Fédération Addiction.
Les éléments concernant les possibilités individuelles, sociétales, politiques qui sont données à une personne vivant avec le VIH de rester dans le système de soins (rétention) sont au centre de bien des débats transdisciplinaires. Et de ce fait présents à la conférence de l’IAS. L’occasion de rappeler le parent pauvre des débats scientifiques : l’observance et la qualité de la relation soignant-soigné, facteur clé de rétention.