Un tableau récapitulatif des antirétroviraux
Le National AIDS Manual (NAM) met en ligne une version actualisée du Antiretroviral drug chart en version française.
Le National AIDS Manual (NAM) met en ligne une version actualisée du Antiretroviral drug chart en version française.
MEILLEURS VOEUX 2012 SUR NOS FRONTS DE LUTTE !
L’essai clinique de TasP (Treatment as Prevention) HPTN 052, est, selon le palmarès annuel de la revue Science publié jeudi 26 décembre, l’avancée scientifique la plus importante de 2011.
Les personnes vivant avec le VIH (PvVIH) sont plus souvent, et de façon significative, opérées pour corriger une cataracte selon une étude danoise qui vient d’être publiée dans le Clinical Infectious Diseases. Un taux de lymphocytes T CD4+ bas avant et après initiation du traitement antirétroviral (ARV) est associé à un risque accru de cataracte, mais aucun ARV particulier.
Le dernier livre de Jacques Leibowitch revient bien sûr sur 30 ans d’épidémie et sur les derniers progrès du Treatment as Prevention (TasP), mais s’attarde particulièrement sur l’essai thérapeutique concernant les «traitements de suite intermittents en cycles effectifs courts» mené par le chercheur.
C’est une première en France. Dans une affaire concernant une violation de la vie privée —M. X. reprochait à deux personnes d’avoir dévoilé au public sa prétendue séropositivité—, le Tribunal de grande instance de Paris a rendu un jugement surprenant : Le 15 novembre 2011, le TGI de Paris a estimé que «si la santé de tout un chacun est un élément de sa vie privée, il ne peut, dans certaines circonstances notamment quand un risque vital peut être encouru par des tiers, et le tribunal rappelle que le fait de taire sa séropositivité avant d’avoir des relations sexuelles est un délit, être reproché à des tiers de mettre en garde […] des personnes susceptibles d’être touchées par ce virus».
Le syndrome de restauration immunitaire (IRIS) peut prendre des formes parfois surprenantes. Témoin, cette observation d’un cas de lèpre chez un homme n’ayant jamais quitté les Etats-Unis, rapporté dans le New England Journal of Medicine.
La 16ème conférence internationale sur le VIH/sida en Afrique, l’Icasa, s’est tenue à Addis-Abeba, en Ethiopie du 4 au 8 décembre 2011. Plus de 10.000 participants ont débattu, alors que la crise menace les financements, du renforcement de la réponse à l’épidémie, en particulier sur le continent le plus touché.
Une hypercholestérolémie et, dans une moindre mesure, une hypertriglycéridémie sont constatées chez des nourrissons, âgés de 12 à 23 mois, infectés par le VIH et sous traitement antirétroviral comprenant un inhibiteur de protéase (IP), selon une analyse d’une cohorte sud-américaine.
Ce 1er décembre 2011 se déroulait la 24e Journée mondiale de lutte contre le sida. L’occasion de faire un état des lieux, de s’interroger, d’interpeller les pouvoirs publics, de se mobiliser. Revue de web.
Autant l’écrire clairement: Compte tenu de ce que l’on sait de l’épidémie et des modes de transmissions du VIH, compte tenu des outils de prévention actuellement disponibles, compte tenu des moyens mis dans la prévention VIH, toute stagnation de l’épidémie en France est un échec. Et ce n’est pas l’éditorial de cette livraison attendu du BEH, centré sur le thème «Eliminer les nouvelles contaminations VIH en France en 2017?» qui change quelque chose à ce constat.
Les premiers chiffres de l’étude KABP 2010 mettent en lumière une stabilité des comportements dans la population générale, mais une certaine régression des connaissances liées au VIH/sida chez les moins de 30 ans.
L’ORS Ile-de-France vient de publier l’analyse régionale (pdf, 841Ko) de l’enquête KABP effectuée en 2010. Les enquêtes KABP, menées à intervalles réguliers, ont pour objectif de suivre l’évolution des connaissances sur le VIH, le sida et les traitements antirétroviraux, des attitudes et des opinions vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH (PvVIH), de la perception du risque de transmission, du recours au test de dépistage et de l’utilisation du préservatif.
Alors que le dépistage et le traitement des personnes atteintes devient une part essentielle de la réponse à l’épidémie, l’évaluation du nombre de personnes séropositives qui l’ignorent reste difficile, par définition. Les chercheurs estiment ce chiffre entre 29.000 et 50.000.
Lors de la dernière réunion des associations par l’InVS, Josiane Pillonel a fait un point sur l’interdiction du don du sang aux hommes ayant des rapports avec d’autres hommes (HSH) et a évoqué l’idée de n’exclure que les HSH multipartenaires sur les douze derniers mois.
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A l’occasion de sa 25e réunion, le Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, dont les caisses sont presque vides malgré les promesses des pays donateurs faites à New York, annonce avoir adopté une nouvelle stratégie dans sa réponse à l’épidémie. Des changements qui s’accompagnent d’un arrêt du financements des nouveaux projets en 2011 et de la mise en place d’un mécanisme transitoire.
Les associations de lutte contre le sida s’inquiètent des conséquences de cette décision qui intervient alors que l’Onusida se félicite au même moment des progrès accomplis dans la riposte à l’épidémie de sida, en particulier grâce à un meilleur accès aux traitements dans les pays du Sud.
Le Fonds mondial a fait part à plusieurs reprises de sa difficulté à mobiliser les pays donateurs à hauteur des besoins mondiaux de la lutte contre le VIH, une situation qui s’est aggravée depuis la crise financière: «On ne peut que s’inquiéter de constater que les millions de personnes victimes de ces maladies mortelles courent aujourd’hui le danger de payer le prix de la crise financière mondial, a déclaré le Directeur exécutif du Fonds mondial, Michel Kazatchkine. Plusieurs millions de personnes dépendent des ressources du Fonds mondial pour rester en vie et en bonne santé et celui-ci redoublera d’efforts pour accroître le financement disponible pour continuer à intensifier les interventions de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.»
Le Fonds mondial avait fait face dernièrement à des critiques quant au mode d’attribution des financements, en particulier de la part de la Suède, qui avait refusé de verser sa contribution en raison de faits de «corruption» découverts dans des pays bénéficiaires.
Le VIH-1 du groupe N a été identifié au Cameroun en 1998 et n’avait jamais été signalé que dans ce pays. Une équipe de l’hôpital Saint-Louis, à Paris, publie dans le Lancet l’observation clinique d’un voyageur qui s’est contaminé au Togo, posant des problèmes biologique et thérapeutique spécifiques.
L’Onusida vient de mettre en ligne son Rapport 2011 (pdf, 590Ko). Revue de web.
L’Onusida a publié le 21 novembre des chiffres encourageants qui montre l’impact des traitements mais l’épidémie continue de croitre dans certaines zones, notamment en Europe orientale et en Asie centrale.