Efficacité partielle d’un moyen de prévention: comment communiquer?

Les nouvelles approches de prévention du VIH incluent les vaccins, les microbicides, la circoncision et le traitement antirétroviral en tant que prévention, comprenant le traitement des personnes atteintes, la prophylaxie pré-exposition (PrEP) et la prophylaxie post-exposition (PEP). On attend de ces nouvelles technologies de prévention (NTP) d’importants impacts en terme de santé publique. Mais ces moyens n’offrent qu’une protection partielle contre le VIH. Dans le rapport L’efficacité partielle et l’adoption de nouvelles technologies de prévention biomédicale (pdf, 424Ko), les Canadiens de CATIE soulèvent deux questions:

«Test and treat» : quid du dépistage ?

Une des fonctions essentielles des conférences mondiales est de forger un consensus sur les mesures prioritaires à mettre en place pour endiguer l’épidémie. Cela se traduit bien souvent par l’élaboration de mots d’ordre qui s’imposent comme évidences répercutées jusqu’aux conférences suivantes. Si en 2008, à Mexico, la stratégie de «multi-prévention» incluant les traitements constituait ce mot d’ordre repris par tous, on a assisté, à Vienne, à la consécration de l’option biomédicale.

La consécration du paradigme biomédical de la prévention ?

Cet article fait partie du Transcriptases n°144 Compte-rendu de la XVIIIe Conférence internationale sur le sida, réalisé en partenariat avec l’ANRS et qui sera disponible début novembre.