CARES : Résultat à S48 de l’essai randomisé évaluant le traitement injectable par CAB/RPV en Afrique

La 31e conférence scientifique annuelle sur les rétrovirus et les infections opportunistes, la CROI 2024, se tient du 3 au 6 mars à Denver, aux États-Unis. Notre rédacteur en chef, le Pr Gilles Pialoux, est sur place, avec l’équipe du e-journal de la Lettre de l’infectiologue.

CROI 2024 : Réduction soutenue des IST bactériennes au cours de l’extension en ouvert de l’étude DoxyPEP

D’après Luetkemeyer A et al., abstr. 125, actualisé Dans l’étude DoxyPEP, l’efficacité était de 65% de réduction des ISTIST Infections sexuellement transmissibles.  bactériennes (80% CT et syphilis et 50% GC) et donc les participants du [Lire la suite…]

CROI 2024 : Résultats finaux de l’étude ANRS 174 DOXYVAC

Des résultats finaux encourageants pour l’essai ANRS Doxyvac viennent d’être présentés à la CROI 2024 à Denver aux États-Unis. Cet essai, attendu, évaluait l’efficacité en post-exposition (PEP) d’un antibiotique, la doxycycline, sur la réduction de la survenue des infections à chlamydia, de la syphilis et à un moindre degré des infections à gonocoques, ainsi que l’efficacité du vaccin contre le méningocoque B (Bexsero®) sur le risque de survenue d’infections à gonocoques. Les résultats de l’analyse intermédiaire avaient été présentés en 2023, suivis par un audit indépendant pour s’assurer de la solidité des données recueillies.

Nathalie Bajos succède à Patrick Yeni à la tête du CNS

Nathalie Bajos a été nommée présidente du Conseil national du sida et des hépatites virales, par décret du président de la République daté du 21 février 2024. C’est la sixième présidente du Conseil, après Françoise Héritier, Alain Sobel, Jean-Albert Gastaut, Willy Rozenbaum et Patrick Yeni. Sa nomination intervient alors que les missions et la composition du CNS sont en cours de réorganisation afin d’étendre son champ aux questions liées à la santé sexuelle, indique le communiqué de presse du CNS.

PrEP : anneau vaginal mensuel ou pilule quotidienne pour les jeunes femmes africaines ?

Dans les contextes d’épidémies VIH en Afrique australe, quels sont les outils de prévention les plus adaptés et acceptables, notamment pour les jeunes femmes ? Une étude menée en Afrique du Sud, en Ouganda et au Zimbabwe apporte quelques réponses. Note de lecture de Mélanie Plazy, chercheuse à l’université de Bordeaux, spécialisée en épidémiologie et santé publique internationale.

L’objectif 2030 d’élimination de l’infection chez les HSH en Angleterre ne sera pas atteint

Une étude publiée dans le Lancet évalue l’effet de la prévention combinée dans la réduction de l’incidence du VIH observée au Royaume-Uni parmi les HSH. Mais la modélisation alerte : il est peu probable d’atteindre l’objectif de moins de 50 infections par le VIH par an d’ici à 2030. Il sera important de réduire les coûts du dépistage et de la PrEP pour que leur expansion continue reste coût-efficace.

Pas d’élimination du VIH sans renforcement de la déclaration obligatoire

Le Conseil national du sida a récemment rendu public un avis suivi de recommandations sur l’amélioration de la qualité et de l’exhaustivité de la Déclaration obligatoire de l’infection à VIH (DO VIH), une déclaration obligatoire décidée au terme d’une vive contestation en 2003. France Lert en souligne la nécessité pour guider le chemin vers l’élimination du VIH et rappelle les recommandations du CNS qui devraient permettre de sortir ce moyen majeur de surveillance épidémiologique de l’ornière.

IST bactériennes : dépistage et taux de positivité en hausse en 2022

Les diagnostics d’IST bactériennes sont en progression en médecine générale depuis 2020, selon Santé publique France. Les dépistages proposés en routine aux jeunes femmes touchent leur cible, mais devraient être davantage proposés aux HSH : en effet, la fréquence des trois IST surveillées (Chlamydia trachomatis, gonocoque et syphilis) est plus importante chez les hommes, or entre les deux tiers et les trois quarts des dépistages remboursés concernent des femmes.

Nouvelles infections par le VIH : en baisse de 10 à 20 % seulement, en 10 ans

Selon les chiffres présentés par Santé publique France à l’occasion du 1ᵉʳ décembre, entre 4 200 et 5 700 personnes ont découvert leur séropositivité VIH en 2022, ce qui, «dans un contexte d’augmentation du volume de dépistage, est encourageant quant à la dynamique de l’épidémie», indique l’institution.