Troisième chronique de Gilles Pialoux depuis la CROI 2025, qui revient sur la personnalité controversée du ministre de la santé de Trump et sur les dernières annonces concernant les traitements injectables de longue durée.
La Conférence sur les Rétrovirus et les Infections Opportunistes (CROI) est un événement annuel majeur qui réunit chercheurs, médecins et spécialistes mondiaux pour discuter des dernières avancées concernant le VIH, les infections opportunistes et les maladies infectieuses émergentes. Cette année, la 32ᵉ édition se tient du 9 au 12 mars 2025 à San Francisco, dans un contexte politique difficile, qui a vu la nouvelle administration de Donald Trump s’attaquer à la recherche dès le début de son mandat.
La Haute Autorité de santé vient de rendre publiques des recommandations de bonnes pratiques veillant à encadrer à l’usage préventif de la doxycycline en traitement post-exposition.
En Australie, un processus Delphi a été utilisé pour identifier les mesures à prendre pour atteindre, mais aussi dépasser l’élimination «virtuelle» (quasi-totale) du VIH comme problème de santé publique, une fois que le pays aura atteint une baisse de 90% des diagnostics par rapport à 2010.
William Dab, ancien directeur général de la santé, professeur émérite du Conservatoire national des arts et métiers, a manifesté pendant la crise du Covid une certaine impatience envers les incapacités françaises, notamment, à anticiper et gérer la crise sanitaire. La parution d’une étude comparant la mortalité dans 13 pays d’Europe lui offre l’occasion de répéter un message de santé publique : gérer, c’est anticiper…