Covid 19 : Les leçons oubliées de la démocratie sanitaire

Le virus Sars-CoV-2 a replongé les séropositifs et les acteurs de la lutte contre le sida dans une période qu’ils croyaient dépassée (cf. cet article). Les morts, l’inconnu, la stigmatisation des uns, le soupçon sur tous, l’imposition des «gestes barrières», la distanciation physique, la désinfection, les discriminations –racistes, envers les Asiatiques, puis les gays, certains religieux s’en donnant à cœur joie dans ce grand revival de la rumeur, pire alliée du virus… «La rumeur peut tuer autant que le virus», rappelait William Dab, ancien directeur général de la Santé, dans le Journal du dimanche du 29 février.

Covid-19 en Afrique : L’Onusida et l’OMS craignent une augmentation dramatique du nombre de décès liés au VIH

La perturbation des services sanitaires à cause de la crise du COVID-19, autant dans l’accès au traitement qu’en prévention, pourrait entraîner des centaines de milliers de décès supplémentaires dus au VIH, si des efforts spécifiques, en particulier financiers, ne sont pas mis en place.

Autotest à domicile : Le confinement, une opportunité pour le dépistage

Pour le «56 Dean Street», l’une des principales cliniques de santé sexuelle londonienne, le confinement représente une occasion unique de briser la chaine de contamination du VIH et elle propose des autotests à domicile. En France, Vers Paris sans Sida et le Kiosque proposent également un test de dépistage gratuit livré à domicile.

Coronavirus et VIH: quelles implications de l’un sur l’autre ?

Je m’étais juré de m’appuyer sur cette CROI virtuelle pour me laver le cerveau de la «Coronacrise». Mais l’histoire du VIH vient s’inviter dans le débat. A commencer par l’inquiétude sur le terrain des patients séropositifs concernant l’absence de recommandations à ce jour pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). C’est ainsi que pendant que cette CROI virtuelle tentait de s’imposer —au passage c’est un bon coup pour assurer la collecte des droits d’inscription?— le Ministère de la Santé français, en pleine tourmente, a sollicité différentes sociétés savantes pour établir des listes de personnes présentant des facteurs de risque importants nécessitant des mesures barrières supplémentaires vis-à-vis du risque d’infection par le coronavirus

Essai ANRS-QUATUOR: Aucun effet délétère sur le réservoir viral mesuré dans le sang et le sperme après un an de traitement intermittent 4 jours sur 7

L’essai de phase III ouvert, multicentrique, prospectif, randomisé (ANRS 170-QUATUOR) a démontré à S48, la non-infériorité d’une trithérapie 4/7 jours versus une trithérapie de 7/7 jours chez 636 patients bien contrôlés sous un traitement comprenant un InSTI, un INNTI, ou un IP.