Les résultats de l’étude DOXYPEP confirment l’intérêt de la prise de doxycycline après un rapport sexuel (PEP pour post-exposition) pour faire baisser le risque d’infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes.
Le nombre de tests de dépistages des infections sexuellement transmissibles bactériennes a continué d’augmenter en 2019, ce qui est en soi une bonne nouvelle puisque le dépistage est le premier pas vers le traitement. Mais les chiffres de l’année 2020 indiquent que le dépistage des IST a aussi souffert de l’impact du Covid-19.
Les tests d’amplification des acides nucléiques (TAAN), réalisés sur les urines ou par auto-prélèvement, sont des tests moléculaires de dépistage des microorganismes qui permettent le diagnostic des infections sexuellement transmissibles. Dans la plupart des cas, les TAAN sont très sensibles, mais certaines études montrent que certains facteurs dans les échantillons d’urine pourraient nuire à la performance des TAAN.
Pour Cécile Bébéar, qui coordonne le Centre national de référence des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes depuis le Centre hospitalier universitaire de Bordeaux, un des points forts de la Conférence de Vancouver a été la session sur les vaccins (S 12). Didier Jayle a recueilli ses propos pour Vih.org.
Du 14 au 17 juillet 2019, une des plus grandes conférences mondiales sur les infections sexuellement transmissibles (IST), «STI & HIV 2019 WORLD CONGRESS», se tenait à Vancouver. Au programme de la conférence intitulée cette année The Evolving Landscape of STI and HIV Elimination («Le paysage changeant des IST et de l’élimination du VIH»), la crainte du développement des résistances aux antibiotiques, les taux de nouvelles infections depuis 2010 et l’impact de la Prep. Le Pr Didier Jayle était le correspondant de Vih.org sur place.