Covid persistant chez les patients immunodéprimés
La Lettre de l’infectiologue était aussi au colloque ESCMID Global. Parmi les présentations qui ont retenu l’attention, celle-ci de Dioverti M et al., sur le covid long.
La Lettre de l’infectiologue était aussi au colloque ESCMID Global. Parmi les présentations qui ont retenu l’attention, celle-ci de Dioverti M et al., sur le covid long.
Florence Débarre est chercheuse CNRS à iEES Paris, et a été récompensée pour ses recherches en écologie évolutive et épidémiologie et ses implications pour mieux comprendre l’évolution du virus du covid-19. Elle a regardé le documentaire diffusé sur France TV « Covid, le secret des origines » et démonte ici quelques-unes des hypothèses défendues par les auteurs du film, posant la question du soutien qu’ils semblent apporter aux thèses conspirationnistes.
« Unusual presentations of unusual parasites ». Le titre de la session m’a suffisamment interloqué pour me donner envie d’y assister… Et elle a tenu ses promesses ! La session était présidée par Emmanuel Bottieau (Belgique) et Marcelo Victor Radisic (Argentine).
La lutte contre la résistance aux antibiotiques n’a pas encore dit son dernier mot. Florilège avec le Dr Florent Rossi (AP-HP Tenon, Paris) assidu à Vienne.
Le fardeau des virus respiratoires chez l’adulte est principalement dû aux virus de la grippe, du Covid-19 et au virus respiratoire syncytial (VRS). Les données concernant le métapneumovirus humain (hMPV), virus à ARN appartenant à la même famille que le VRS, sont peu nombreuses. Lequel de ces virus comporte plus de risques de complications ?
Pendant le symposium “STIs: an ongoing crisis » présenté à l’ESCMID Global 2025, Cécile Bébéar, directrice du CNR des IST bactériennes en France et présidente de l’action coordonnée IST à l’ANRS-MIE a présenté les challenges liés aux IST dues à Chlamydia trachomatis.
« Ce n’est pas toujours simple d’être une femme ». Derrière cet euphémisme, une session de posters discutés et commentés consacrés à la santé de la femme en infectiologie, et notamment de la femme enceinte.
Le thème de infodémie fait (trop) doucement son chemin dans les conférences scientifiques de clinique ou de sciences fondamentales en infectiologie telles que l’ESCMID. Même chose pour l’infodémiologie, la science de la gestion des infodémies.
Parmi la pléthore de sessions proposées au cours de cette 35ème session de l’ESCMID Global, les avancées dans le domaine du diagnostic microbiologique des infections ne sont pas oubliées, avec notamment une session sur le rôle de la métagénomique en pratique clinique.
Une étude nationale menée au Danemark révèle que les adultes atteints d’une infection respiratoire aiguë associée au virus respiratoire syncytial (IRA-VRS) présentent un risque de décès 2,7 fois plus élevé dans l’année que la population générale.
Le VRS (virus respiratoire syncytial) est l’une des vedettes indiscutables de l’ESCMID 2025, comme en atteste le nombre de sessions qui lui sont consacrées dans l’immense Messe Wien Center où, contrairement au programme, tout est bien organisé. Et comme en atteste également le nombre de laboratoires pharmaceutiques mobilisés contre lui.
Du 11 au 15 avril 2025, la conférence de l’ESCMID rassemble à Vienne le gratin de l’infectiologie mondiale pour une journée dédiée à l’enseignement le 11, et 4 jours intenses de présentations (keynote, sessions scientifiques, open forums, symposiums, posters, etc.) dans 16 halls et 3 arènes de Messe à Vienne (Autriche)…
Une campagne de vaccination contre le chikungunya, maladie transmise par le moustique tigre, a commencé le lundi 7 avril à La Réunion. Le plan blanc a été déclenché la semaine dernière au CHU de l’île.
L’Oropouche, une maladie propagée par des moucherons et certains types de moustiques, a provoqué des épidémies dans des régions du Brésil depuis les années 1980, au Pérou en 2016 et en Guyane en 2020. Le point sur ce virus et autres arboviroses du bassin amazonien avec Daniele Medeiros (Institut Evandro Chagas, Institut Aggeu Magalhães, Brésil), à l’occasion des Journées scientifiques 2025 de l’ANRS-MIE.
Bachirou Tinto (IRSS, centre MURAZ, Burkina Faso) a présenté lors des Journées scientifiques de l’ANRS-MIE, les premiers résultats d’une étude ArboFaso, dont l’objectif est d’évaluer et de surveiller les risques arboviraux au Burkina Faso, selon une approche globale.
Malgré les résultats décevants de deux autres études sur le tecovirimat face au mpox, l’essai clinique international Unity poursuit son évaluation auprès d’une population différente.
Les journées scientifiques de l’ANRS-MIE ont ouvert leurs portes ce mardi 1er avril pour deux jours, au centre de conférence de l’Institut Pasteur. Le programme est entièrement dédié aux défis que rencontre actuellement la recherche à l’international, dans une actualité brûlante d’attaques «trumpistes», qui pèsent lourdement sur les projets communs.
Un cluster de rougeole identifié dans plusieurs communes de l’Isère entre le 12 et le 27 mars a conduit l’ARS de la région Auvergne Rhône-Alpes à organiser une campagne de rattrapage vaccinal. Elle débute dans deux établissements scolaires ce 31 mars.
Le gouvernement de Donald Trump continue son travail de sape envers la communauté scientifique. Des fonds dédiés à la recherche sur le covid-19 et la préparation aux futures pandémies sont supprimés !
La Direction générale de la santé a actualisé les recommandations du 6 février dernier pour la prise en charge de la grippe aviaire, en raison d’une suspicion de grippe zoonotique dans le nord de la France.