Une équipe allemande de chercheurs a identifié un anticorps particulièrement puissant capable de neutraliser une grande diversité de souches du VIH-1, ouvrant de nouvelles perspectives pour la prévention et le traitement de l’infection.
La leptospirose demeure l’une des zoonoses les plus sous-diagnostiquées au monde, malgré une incidence annuelle estimée à plus d’un million de cas et 60 000 décès. Sa présentation clinique polymorphe, sa confusion fréquente avec d’autres fièvres tropicales et les limites des outils diagnostiques classiques contribuent à une sous-estimation massive de son fardeau. Une étude récente apporte cependant une possible avancée grâce à un diagnostic sérologique ultra-précoce basé sur la détection d’anticorps dirigés contre une famille récemment décrite de toxines secrétées par Leptospira, les virulence-modifying proteins (VMP).
Plusieurs stratégies thérapeutiques innovantes sont actuellement testées en France pour permettre aux personnes vivant avec le VIH de se passer de traitement antirétroviral à vie.
L’épidémie de grippe aviaire hautement pathogène qui sévit actuellement au Cambodge et au Vietnam serait due à un virus réassortant, selon plusieurs études publiées récemment. La plupart des séquences virales semblent en effet appartenir à un virus produit par réassortiment génétique entre un ancien clade d’H5N1 circulant au Cambodge depuis 2014, le nouveau clade 2.3.4.4b qui circule à l’échelle mondiale et qui est responsable de nombreuses épizooties, et des virus de la grippe aviaire faiblement pathogènes.
En amont du 1ᵉʳ décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, Santé publique France a communiqué, comme chaque année, les principaux chiffres concernant le VIH et les IST dans le pays. Des données importantes, qui soulignent de vraies avancées, mais qui nous permettent aussi de mieux comprendre pourquoi l’épidémie perdure en France et qui dessinent les réponses, politiques et sanitaires, à apporter pour espérer l’endiguer.