30 ans de la loi Évin

La loi de santé publique sur l’alcool et le tabac, qui visait notamment l’encadrement de la publicité en faveur de l’alcool et son interdiction pour le tabac, a été promulguée le 10 janvier 1991. Que nous dit-elle, en 2021, de la réduction des risques, de la santé publique et de la politique des drogues en France? Un dossier publié dans notre revue Swaps, n°98-99.

CROI 2021: L’empreinte du Covid-19

La Conférence sur les rétrovirus et les maladies opportunistes, la CROI, se tient du 6 au 10 mars 2021, entièrement en ligne, comme c’est désormais la règle pour les conférences. Cette année encore, le Pr. Gilles Pialoux couvre ce rendez-vous annuel de la recherche dans le champs du VIH/sida et, désormais, du SARS-CoV-2, pour le e-journal de la Lettre de l’infectiologue et pour Vih.org.

Les chiffres du VIH à l’heure du Covid-19

L’épidémiologie, autre victime collatérale du Covid-19 : Contrairement aux années précédentes à cette date, les chiffres de l’épidémie de VIH/sida en France pour l’année 2019 ne sont pas encore connus à cause d’une sous-déclaration inédite. Santé publique France a néanmoins communiqué des tendances concernant le VIH et les IST bactériennes.

La conférence mondiale AIDS 2020

Pour la première fois, la conférence mondiale sur le VIH/sida organisé tous les deux ans par l’International Aids Society se tient exclusivement en ligne, du 6 au 10 juillet.

La recherche malade du Covid

La médecine et le soin ont été les stars incontestées de la crise sanitaire : les médecins de tous genres ont occupé un temps d’antenne impressionnant, sensibilisant les Français aux notions de coronavirus, de tests PCR ou sanguins, d’orage cytokinique, de RO, d’essai en double aveugle contre placebo, etc. Les Français ont cru devenir des experts ès maladies infectieuses, avant de plonger dans une grande perplexité quand ils ont découvert qu’un fait donné comme sûr ou probable un jour, devenait caduque quelques jours après. À titre d’exemple : les enfants auraient été plus contaminants que les autres, l’hydroxychloroquine serait efficace en traitement préventif, la nicotine serait un facteur protecteur, etc.

Ironie d’une science piégée par la vitesse du siècle ? Méconnaissance par les profanes de la réalité de la recherche scientifique ? Comme l’écrivent Michel Callon, professeur de sociologie et Pierre Lascoumes, directeur de recherche émérite au CNRS, «en sciences, il convient toujours de commencer par douter, pour ensuite confronter et discuter impitoyablement les hypothèses et les résultats obtenus, afin d’avoir quelque chance de parvenir à un consensus.»