La CROI en ordre de marche préventive
Le Pr Gilles Pialoux est à la CROI 2011, qui se tient cette année à Boston, du 27 février au 2 mars et coordonne le E-journal en direct de la CROI 2011 pour La Lettre de l’infectiologue.
Le Pr Gilles Pialoux est à la CROI 2011, qui se tient cette année à Boston, du 27 février au 2 mars et coordonne le E-journal en direct de la CROI 2011 pour La Lettre de l’infectiologue.
Le Pr Gilles Pialoux est à la CROI 2011, qui se tient cette année à Boston, du 27 février au 2 mars et coordonne le E-journal en direct de la CROI 2011 pour La Lettre de l’infectiologue. Comme chaque année, beaucoup de questions et d’attentes à l’ouverture des portes de la conférence.
S’il est un adjectif qui colle parfaitement à ce cinquième Plan national de lutte contre le VIH/sida, c’est bien l’adjectif « copieux ». Copieux avant tout par les éléments venus nourrir ce plan, probablement sans commune mesure depuis 1989, année de la création, de l’Agence nationale de recherches contre le sida (ANRS).
Le 12 octobre 2010, trois semaines avant la publication du Plan national de lutte contre le sida 2010-2014, l’Assemblée nationale adoptait, en première lecture, le projet de loi relatif à l’immigration. L’une des dispositions votées touche directement les malades et la santé publique, puisqu’elle remet en cause la possibilité pour les étrangers gravement malades d’obtenir un titre de séjour pour soins.
Après avoir réformé l’Aide médicale d’Etat (AME) et instauré un forfait annuel de 30 euros, le gouvernement souhaite modifier le droit au séjour pour raison médicale. Ces deux mesures, dénoncées par de nombreux acteurs, dont la Société française de lutte contre le sida (SFLS), vont dans le sens d’une difficulté d’accès aux soins accrue pour les étrangers, comme le confirme plusieurs rapports.
En cas d’exposition accidentelle au VIH (sang, sperme), la prise d’un traitement ARV en urgence a pour but d’empêcher la transmission du virus dans le sang. Une étude suisse tire le bilan d’une décennie d’utilisation à Lausanne.
Des chercheurs français ont développé un candidat-vaccin contre la transmission sexuelle du VIH chez des macaques femelles, mimant le phénomène observé dans une population de femmes naturellement immunisées contre le VIH.
A l’occasion des Journées scientifiques 2010 des jeunes chercheurs en sciences sociales et VIH/sida, Florian Voros (IRIS – EHESS), à travers cette communication, a souhaité sortir de la perspective des ‘‘effets des images sur les comportements’’.
A l’occasion des Journées scientifiques 2010 des jeunes chercheurs en sciences sociales et VIH/sida, Nicolas Lorente (SE4S – Marseille) avait présenté les résultats d’une enquête sur l’acceptabilité d’un essai reposant sur la prophylaxie pré-exposition chez les gays.
A l’occasion des Journées scientifiques 2010 des jeunes chercheurs en sciences sociales et VIH/sida, Alexandre Mergui (Paris VIII, Inserm) s’est penché sur l’impact du genre et du mode de contamination sur les représentations de la sexualité chez de jeunes adultes vivant avec le VIH.
«La couverture vaccinale des jeunes filles contre les infections à papillomavirus humains (HPV) est insuffisante», conclut un avis relatif à la vaccination contre les infections à papillomavirus humains des jeunes filles âgées de 14 à 23 ans que le Haut Conseil de la Santé Publique vient de mettre en ligne.
Suite à la parution d’un article en Une du quotidien Le Parisien censé épingler sa gestion, l’association française Aides se retrouve sous le feu des projecteurs. Revue de web.
Michel Kazatchkine, qui dirige le Fonds mondial, a multiplié les interventions pour dire son inquiétude, à l’approche de la conférence de reconstitution, chiffrant la somme nécessaire pour les 3 ans à venir entre 13 et 20 milliards de dollars. Or, réunis le 5 octobre à New York, les donateurs ont finalement pris un engagement financier à hauteur de 11,7 milliards de dollars en faveur du Fonds pour la période allant de 2011 à 2013.
Plusieurs essais ont été lancés depuis 2004 dans le monde pour démontrer la faisabilité, l’innocuité et évaluer l’efficacité de diverses stratégies PrEP utilisant le TDF (Viread®) ou la combinaison TDF/FTC (Truvada®), sous forme de comprimés et/ou sous forme d’application locale (gel).
Le collectif associatif TRT-5 rend public le rapport de consultation communautaire sur le projet d’essai franco-québécois de traitement antirétroviral comme prophylaxie pré-exposition sexuelle (PrEP) chez les homosexuels. Une stratégie de recherche préventive qui fait débat, récemment mis en avant lors de la publication des résultats encourageants de l’étude iPrEX. L’occasion pour vih.org de revenir sur le dossier.
Ce n’est pas vraiment une surprise. Le Pr Michel Kazatchkine a été reconduit à la tête du Fonds mondial, l’organisme financeur le plus puissant pour les trois maladies: sida, paludisme et tuberculose.
Vieillir avec le VIH… une notion inimaginable il y a quinze ans, qui est maintenant réelle mais pose néanmoins un ensemble de problèmes, de questions non résolues. Certaines d’entre elles sont inhérentes aux maladies liées au seul vieillissement du corps mais, dans le cas du VIH, l’effet de dizaines d’années d’action du virus sur l’organisme et l’absorption de multithérapies sur le long terme sont toujours mal connus.
Malgré la mobilisation mondiale exceptionnelle des deux dernières décennies, il est tragique de constater que la stigmatisation et la discrimination constituent toujours des problèmes cruciaux. Non seulement ces deux phénomènes persistent, mais ils progressent plus vite qu’on le pensait.
Lors de la XVIIIe conférence sur le sida, l’attention s’est portée sur des populations particulièrement vulnérables, condamnées à des formes de clandestinité extrêmement préjudiciables et exposées aux risques d’infection par le VIH/sida. Les participants ont tenu à souligner que des réponses particulièrement adaptées et efficaces peuvent être mises en place notamment en faveur des personnes prostituées, y compris dans des Etats qui ne respectent pas leurs droits.
La prévalence de la résistance primaire (transmission d’un virus résistant à au moins un ARV) se situe autour de 10-15% en Europe et jusqu’à 25% aux Etats-Unis. L’impact de cette résistance primaire sur la réponse virologique à différents traitements efficaces a été étudié dans un projet européen réunissant 4 cohortes européennes, avec 10458 patients inclus.