CROI 2014: Résultats complémentaires de deux traitements contre l’hépatite C en co-infection VIH/VHC

Les premiers résultats de deux essais, ANRS-HC26 TelapreVIH et ANRS-HC 27 BocepreVIH, présentés à la conférence de la CROI 2013 donnaient de bons résultats sur des associations de médicaments comprenant des nouvelles molécules anti-hépatite, le bocéprévir et le télaprévir, chez des patients co-infectés par le VIH et le VHC et en échec d’un premier traitement.

CROI 2014: Résultats définitifs d’un essai sur le bénéfice de traiter l’enfant pendant l’allaitement

Les premiers résultats de l’essai thérapeutique ANRS 12174 Promise-PEP présentés à la CROI en 2013 ont révélé qu’un traitement prophylactique de l’enfant allaité par sa mère séropositive était capable de réduire considérablement le risque d’infection (Cf note de presse ANRS du 8 mars 2013, http://anrs.fr/Rubriques-transversales/Presse).

CROI 2014: Efficacité des traitements de deuxième ligne avec inhibiteur de protéase en Afrique

La prise en charge des patients dont le traitement de première intention a échoué est dictée par les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Ces recommandations nécessitent d’être évaluées dans les pays à ressources limitées où le suivi biologique et virologique des patients est encore trop limité. 

CROI 2014: Initiation du traitement anti-VIH : une nouvelle alternative thérapeutique

Les trithérapies de première intention sont d’une grande efficacité. Néanmoins, la présence d’inhibiteursnucléosidiques ou nucléotidiques de la transcriptase inverse (INTI) dans ces combinaisons thérapeutiques peut présenter des inconvénients sur le long terme : risques de toxicité, d’effets secondaires… Afin d’améliorer la qualité de vie des patients, de limiter les effets indésirables des traitements et de déterminer la possibilité d’alternative thérapeutique, le premier essai du réseau européen NEAT (European AIDS Treatment Network) étudie en première intention l’efficacité virologique d’un schéma thérapeutique, ici une bithérapie, épargnant les INTI.

CROI 2014: Traiter tôt les patients infectés par le VIH, un bénéfice confirmé

Les avancées majeures réalisées en termes de prévention et de traitement ont permis de freiner l’épidémie VIH et d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes. L’obstacle majeur à la rémission reste l’existence de réservoirs viraux dans lesquels le virus est à l’état latent et sur lesquels les traitements antirétroviraux ne sont pas efficaces. Plusieurs études apportent des éclairages nouveaux sur les réservoirs et insistent sur  la nécessité de traiter très tôt les personnes infectées afin de préserver le système immunitaire dès les premières attaques du virus.

Traitement comme prévention : aucune transmission dans l’étude Partner (y compris dans les couples gays)

L’étude Partner évalue, dans la vraie vie, le risque de transmission du VIH au sein de couples sérodifférents qui ont fait le choix de ne pas utiliser systématiquement de préservatifs parce que le partenaire séropositif prend un traitement antirétroviral. Originalité : un tiers de couples gays. Aucune transmission n’a été observée, ce qui est rassurant pour tous les couples qui ont adopté cette méthode préventive.

Nanotechnologies, une révolution dans la délivrance des antirétroviraux

Les nanotransporteurs correspondent à des systèmes variés de nanoparticules dont la taille varie généralement entre 10 et 1000 nm que l’on associe à des molécules de médicament.  Cette petite taille leur confère la propriété de délivrer le médicament qu’ils transportent, selon les cas, vers des cibles spécifiques et favorisent son franchissement des barrières biologiques car ils sont polyvalents.

Rappels sur les cibles des traitements de l’infection par le VIH

L’entrée du virus dans l’organisme se fait généralement par la pénétration de muqueuses où il sera pris en charge par des cellules dendritiques qui le transporteront vers les organes lymphoïdes. Il y infectera en priorité des lymphocytes CD4+ activés. La réplication active des virus dans ces cellules conduira ensuite à l’apparition d’une virémie puis à la dissémination du virus dans divers sites de l’organisme. 

Le dépistage au moment de l’admission à l’hôpital révèle de nombreux nouveaux diagnostics

Un hôpital du sud de Londres qui a adopté une politique de dépistage routinier du VIH, le dépistage automatique du VIH avec option de refus pour toute personnes admise à l’unité d’hospitalisation de courte durée, a trouvé 17 patients dont l’infection n’était pas connue, et trois patients qui avaient abandonné les filières de soins.

Les patients nouvellement diagnostiqués pour le VIH et/ou une IST ont souvent une personne non diagnostiquée pour le VIH dans leur réseau social

Demander aux patients nouvellement diagnostiqués pour le VIH ou une Infection Sexuellement Transmissible (IST) de recruter des contacts dans leur réseau social pour effectuer un dépistage du VIH et des IST est un moyen efficace de détecter des infections non-diagnostiquées jusqu’alors, d’après une étude publiée sur l’édition en ligne du JAIDS (Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes).

Comment rendre plus lisibles les résultats des études de modélisation ?

Les études de modélisation ont pris une importance réelle dans l’articulation des stratégies de prévention du VIH. Pourtant, on reproche souvent à ce type d’exercice d’être très sensible aux hypothèses retenues ou encore à l’architecture choisie par les auteurs pour leur modèle. Cela peut contribuer à susciter un certain scepticisme par rapport à leurs résultats. Différents articles viennent récemment de proposer des façons innovantes de présenter des résultats issus de la modélisation et d’en rendre ainsi les conclusions plus robustes.