Prévention du VIH : La PrEP mérite plus d’utilisateurs et d’utilisatrices

Les initiations de prophylaxie pré-exposition (PrEP) en France sont stables sur les 12 derniers mois (juillet 2024 à juin 2025), à 20058 contre 19384 durant les 12 mois précédents. Le nombre d’utilisateurs assurés ayant eu au moins une délivrance de PrEP au premier semestre 2025 est de 67505, soit seulement un peu plus de 2000 par rapport le semestre précédent.

VIH et santé sexuelle : la SFLS appelle à «réinventer la lutte»

Le 26e congrès de la Société française de lutte contre le sida (SFLS) s’ouvre ce mercredi 26 novembre 2025 à Montpellier, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre. Entre avancées scientifiques et inquiétudes financières, les acteurs de la prévention tirent la sonnette d’alarme.

VIH à Paris et en Seine-Saint-Denis : Les défis de la dernière ligne droite vers 2030

«Vers Paris sans sida» publie «Battant·es», une feuille de route pour l’objectif, si proche mais si fragile, d’un monde sans sida. Si des progrès considérables ont été réalisés à Paris et en Seine-Saint-Denis comme dans de nombreuses régions, avec une cascade des 3×95 presque atteinte, l’épidémie persiste et se transforme, révélant des inégalités sociales et sanitaires tenaces pour les populations clés.

Épidémiologie du VIH et des IST en France en 2024: stabilité pour le VIH, forte augmentation des IST

On lira avec intérêt, cette année encore, la somme toujours plus complète des données publiées par Santé publique France en amont de la journée mondiale du sida, données qui portent sur le dépistage, les paramètres épidémiologiques du VIH et les données de dépistage et de diagnostic des IST les plus fréquentes.

L’UE pourrait mettre fin à son financement de grands fonds mondiaux de santé d’ici 2030

La Commission européenne envisage de cesser progressivement son soutien financier à l’Alliance Gavi et au Fonds mondial, deux piliers de la santé publique internationale, selon un document interne révélé par Euractiv. Cette annonce intervient alors que la France s’apprête à réduire drastiquement sa contribution au Fonds mondial.

IMPAACT relatif du traitement précoce et de l’interruption programmée chez les nouveaux-nés vivant avec le VIH

L’étude IMPAACT menée dans des pays aux ressources limitées étudiait la faisabilité du dépistage à la naissance et l’initiation d’un traitement antirétroviral très précoce afin d’obtenir une rémission sans traitement antirétroviral.

EACS 2025 : Aller de l’avant face aux baisses de financement

Dans son intervention lors de la session d’ouverture de la XXe conférence scientifique de l’EACS de Paris, Michel Kazatchkine, conseiller spécial du bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Europe, a appelé la communauté VIH internationale à continuer à aller de l’avant face à l’épreuve que représentent les baisses de financement des états et les attaques contre la science et le multilatéralisme.

Islatravir/lénacapavir en prise hebdomadaire : résultats à S96 de la phase II

Dans cette étude de phase II, l’administration hebdomadaire par voie orale d’islatravir (ISL), inhibiteur nucléosidique de translocation et de la transcriptase inverse, en association avec le lenacapavir (LEN), inhibiteur de la capside, permettait de maintenir un taux élevé de suppression virologique à S48 chez des adultes vivant avec le VIH-1 dont la charge virale était déjà contrôlée. Ces résultats avaient été montrés lors d’une précédente conférence. Les données présentées ici portent sur l’efficacité et la tolérance à S96 semaines.

Étude de phase II PURPOSE 5 : LEN s.c. 2 fois par an versus PrEP orale quotidienne sur 1 an en France et au Royaume-Uni

L’adoption et la persistance de la PrEP sont sous-optimales chez certaines populations touchées de manière disproportionnée par le VIH. PURPOSE 5 vise à donner la priorité à l’inclusion de ces populations touchées, qui ont été historiquement sous-représentées dans les essais cliniques sur la PrEP.

Impact de l’observance du traitement à la doxycycline sur l’incidence des IST bactériennes dans l’essai ANRS 174 DOXYVAC

L’étude multicentrique randomisée et menée en ouvert ANRS 174 DOXYVAC a démontré une réduction significative de l’incidence des infections à chlamydia et de la syphilis, ainsi qu’une réduction moindre de l’incidence des infections à gonocoque chez les participants randomisés dans le groupe DoxyPEP.

De nouveaux indicateurs pour mesurer les tendances de l’épidémie VIH dans la population migrante en France

Cet exercice complexe apporte des indicateurs radicalement nouveaux qui vont permettre aux acteurs et aux autorités de santé publique de mesurer ce qu’ils réussissent et ce vers quoi ils peuvent maintenant s’orienter pour continuer à infléchir le cours de l’épidémie.

Réactivation du VHB chez des PVVIH ayant switché vers CAB/RPV LA

Cette étude de cohorte prospective espagnole (Barcelone) a inclus des PVVIH ayant initié un traitement par CAB/RPV-LA entre février 2023 et février 2025. La sérologie du VHB, le statut vaccinal et les tests de la fonction hépatique ont été évalués à l’inclusion et au cours du suivi (semaines 12, 28 et tous les 6 mois). L’ADN du VHB a été mesuré chez les personnes présentant des anomalies de la fonction hépatique, une hépatite aiguë ou une suspicion clinique de réactivation.

Pas de modification du poids et de la composition corporelle après arrêt de TAF/FTC/BIC et passage à DOR/ISL

Chez les PVVIH en surpoids ou obèses, traitées par une combinaison associant un inhibiteur d’intégrase (INI) à du ténofovir alafénamide (TAF), un changement d’INI vers la doravirine (DOR), avec ou sans remplacement simultané du TAF par le ténofovir disoproxil fumarate (TDF), n’avait pas permis de réduire significativement le poids corporel après 48 semaines dans l’étude ACTG A5391. Le travail présenté ici porte sur les modifications du bilan métabolique et de composition corporelle dans cette même étude.

Utilisation du lénacapavir en France, depuis la fin de la phase d’accès précoce

Peu de données sont disponibles concernant l’utilisation du lénacapavir (LEN) en vie réelle depuis son autorisation de mise sur le marché en France. Une première étude, observationnelle, rétrospective, réalisée au sein du réseau de virologie et de pharmacologie de l’ANRS-MIE, visait à décrire les caractéristiques virologiques des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ayant initié un traitement à base de LEN, à partir de décembre 2022, ainsi que l’évolution virologique au cours du suivi.

La PrEP en injection deux fois par an accessible pour 40 dollars dans 120 pays

Le lénacapavir, le nouvel antirétroviral à longue durée d’action injectable tous les six mois, va être disponible en générique dans 120 pays à revenu faible et intermédiaire pour un prix abordable à partir de 2027. Une révolution, avec un médicament ayant montré jusqu’à 100% d’efficacité dans la prévention de l’infection par le VIH.