Covid-19 et RDR : Nouvelles recherches
Deux études sont lancées pour étudier l’impact de l’épidémie de Covid-19 sur les usagers de drogue et leurs consommation.
Deux études sont lancées pour étudier l’impact de l’épidémie de Covid-19 sur les usagers de drogue et leurs consommation.
Devant l’ampleur de la crise sanitaire qui sévit et la radicalité des mesures prises par les pouvoirs publics pour l’enrayer, Swaps a voulu faire le point sur la manière dont les professionnels des Caarud et des Csapa affrontaient sur le terrain le défi d’assurer dans des conditions inédites la continuité de la prise en charge des populations d’usagers de drogues les plus vulnérables. Pour ce faire, le dispositif TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues) de l’OFDT a été sollicité afin d’assurer un retour d’expériences.
Les mesures prises par les États à travers le monde pour contenir la diffusion du Covid-19, notamment la fermeture plus ou moins partielle des frontières et le confinement des populations, vont avoir des répercussions sur l’offre et la demande des drogues illicites en France. S’il est encore prématuré de tirer des conclusions définitives sur les événements en cours, certaines hypothèses peuvent être d’ores et déjà posées. Elles conduisent à penser que ce marché pourrait prochainement connaître une période de pénurie et de désorganisation durable.
Issue de Médecins du Monde, l’association Gaia gère la salle de consommation à moindre risque parisienne près de la gare du Nord, ainsi qu’un Csapa et un Caarud dont les interventions sont basées sur le travail en unités mobiles auprès des usagers les plus précaires de la capitale. La crise du Covid-19 a permis de gérer en urgence les besoins de ces usagers.
Gérer le manque ou accumuler des stocks? Les usagers semblent s’orienter vers une consommation soutenue, à rebours des nombreux messages institutionnels qui communiquent sur le sevrage forcé. Quand ils peuvent se procurer leur produit.
Notre estimé rédacteur en chef, le Pr Gilles Pialoux, actuellement en première ligne face au coronavirus dans son service parisien de l’hôpital Tenon, a fait l’objet d’un portrait signé Valérie Lehoux dans Télérama daté du 18 avril.
En temps d’épidémie mondiale, les recommandations de distanciation sociale s’appliquent également aux pratiques sexuelles. Dans ce cadre, quels sont les conseils de prévention applicables ? Est-il possible de faire une pause dans la PrEP lors du confinement?
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (l’Onusida) publie un guide visant à rappeler les leçons que l’épidémie de VIH nous a appris sur l’importance des droits de la personne humaine dans un contexte épidémique mondial.
Pendant l’épidémie de coronavirus, la Société française de lutte contre le sida (SFLS) publie une lettre d’information concernant les personnes vivant avec le VIH et le Covid-19. En l’état actuel des connaissances, rien n’indique que les séropositifs soient plus exposés que la population générale.
Je m’étais juré de m’appuyer sur cette CROI virtuelle pour me laver le cerveau de la «Coronacrise». Mais l’histoire du VIH vient s’inviter dans le débat. A commencer par l’inquiétude sur le terrain des patients séropositifs concernant l’absence de recommandations à ce jour pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). C’est ainsi que pendant que cette CROI virtuelle tentait de s’imposer —au passage c’est un bon coup pour assurer la collecte des droits d’inscription?— le Ministère de la Santé français, en pleine tourmente, a sollicité différentes sociétés savantes pour établir des listes de personnes présentant des facteurs de risque importants nécessitant des mesures barrières supplémentaires vis-à-vis du risque d’infection par le coronavirus
Le Pr Gilles Pialoux couvre la CROI pour Vih.org et la Lettre de l’infectiologue depuis des années. Pour la première fois, et à cause du Covid-19, la conférence se tient de façon virtuelle, avec une diffusion en direct sur le net pour les personnes inscrites.
Il n’existe actuellement pas de traitement spécifique contre le nouveau coronavirus qui vient d’émerger en Chine. Dans l’urgence, les firmes du monde entier tentent d’identifier des agents antiviraux efficaces pour lutter contre la maladie, et s’intéressent, entre autres, à plusieurs molécules déjà utilisées contre le VIH ou le VHB.