Le Global Report en ligne
L’état actuel de la réponse mondiale à l’épidémie est présenté dans le dernier rapport de l’Onusida, qui présente des chiffres encourageants et qui bénéficie d’un mini-site très complet.
L’état actuel de la réponse mondiale à l’épidémie est présenté dans le dernier rapport de l’Onusida, qui présente des chiffres encourageants et qui bénéficie d’un mini-site très complet.
Grâce aux antirétroviraux, les patients infectés par le VIH maintiennent leur charge virale au-dessous du seuil de détection. Cependant, malgré leur efficacité, même les antirétroviraux les plus puissants ne peuvent éliminer complètement le virus, car il reste à l’état latent dans certaines cellules : c’est le réservoir viral. On en sait désormais un peu plus sur son rôle.
Des chercheurs de l’Institut Gladstone aux Etats-Unis viennent de proposer une explication à la très ancienne question: comment le VIH tue indirectement tant de cellules T CD4 non infectées?
Les résultats de l’étude iPrEx publiés dans le New England Journal of Medicine du 23 novembre indiquent que l’utilisation d’antirétroviraux chez des personnes non-infectées réduit le risque d’infection de 44%. Une stratégie qui avait déjà donné des résultats encourageant avec l’étude Caprisa 004 rapportée dans Science, lors de la Conférence IAC de Vienne en Juillet dernier.
A Mexico en 2008, nombre d’études épidémiologiques confirmaient déjà le fait que les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) étaient, y compris dans les pays à faibles et moyens revenus, particulièrement touchés par le VIH. En 2010, le constat n’a guère changé alors que la mise en place des actions visant ces populations constitue l’une des clés pour lutter contre l’épidémie.
Pour la première fois, un pape admet l’usage du préservatif dans certaines circonstances. Dans le livre-entretien de Peter Seewald avec Benoît XVI, Lumière du monde, celui-ci reconnaît l’utilisation du préservatif dans des «cas individuels justifiés». Les réactions de tous horizons sont nombreuses.
Le directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) est une «grosse pointure» indiscutable et indiscutée, qui joue un peu le rôle de sémaphore dans la recherche contre le sida. Ajoutez à cela un esprit de synthèse et une qualité de mise en perspective de la recherche fondamentale rares et vous obtenez l’une des meilleures présentations de la conférence de Vienne 2010.
Qui se fait dépister ? Pour quelle(s) raison(s) ? Où ? Quelles sont les autres IST recherchées ? Quelles difficultés face au dépistage ? Alors que les stratégies de dépistage du VIH en France évoluent, Sida Info Service publie les résultats d’une enquête réalisée via internet en juin-juillet 2010 avec, pour objectif, de préciser son utilisation.
L’étude de Lu Wang et al. semble à première vue questionner l’efficacité du traitement comme prévention de la transmission du VIH. Mais ses résultats confirment plutôt l’importance de la qualité, du type et de l’observance du traitement suivi.
La conférence de Vienne a été riche en présentation de résultats d’essais randomisés évaluant, chez des patients naïfs d’antirétroviraux, de nouvelles combinaisons sans inhibiteur nucléos(t)idique de la transcriptase inverse (INTI) ou des nouvelles molécules. Ces nouvelles données globalement positives ouvrent de nouvelles possibilités en premier traitement mais aussi potentiellement en «switch» d’une première ligne.
Les Etats Généraux sur la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH en Ile-de-France approchent. Mis en place avec le soutien de l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France à la demande d’associations de lutte contre le sida, le but de ces journées est de recueillir les 26 et 27 novembre prochains au CNIT – Paris la Défense l’expérience et les préoccupations des personnes vivant avec le VIH en Île-de-France.
Cet article a été publié dans Transcriptases n°144 Spécial Vienne 2010, réalisé en partenariat avec l’ANRS.
Proposer une vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) aux hommes homo- et bisexuels jusqu’à l’âge de 26 ans serait rentable et permettrait de prévenir jusqu’à 80-90% des cancers de l’anus et des verrues génitales dans cette population. Jane Kim, épidémiologiste à Harvard, tire cette conclusion d’une analyse médico-économique à l’aide d’un modèle de décision.
Cet article a été publié dans Transcriptases n°144 Spécial Vienne 2010, réalisé en partenariat avec l’ANRS.
Roselyne Bachelot, ministre française de la Santé, a mis à disposition sur internet le 4 novembre dernier le Plan national de lutte contre le VIH/sida et les IST 2010-2014, un plan qui guidera la politique publique française de lutte contre le sida dans les années à venir.
Cet article a été publié dans Transcriptases n°144 Spécial Vienne 2010, réalisé en partenariat avec l’ANRS.
Cet article a été publié dans Transcriptases n°144 Spécial Vienne 2010, réalisé en partenariat avec l’ANRS.
Cet article a été publié dans Transcriptases n°144 Spécial Vienne 2010, réalisé en partenariat avec l’ANRS.
Lancé à Dakar le 28 septembre dernier, SIS Afrique (pour Solidarité Info Santé Afrique) est un centre ressources pour les pays africains qui disposent de lignes d’écoute sur le VIH/sida et la santé. Association sénégalaise, SIS Afrique a pour vocation d’être un outil au service de la coopération Sud-Sud, Sud-Nord et Nord-Sud. Le centre réunit à ce jour huit pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre: Bénin, Burundi, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, République du Congo, Cameroun, Sénégal, Niger.
Le laboratoire de recherche Santé, éducation et situation de Handicap (Santésih) et l’Association nationale de personnes vivant avec le VIH/VHC Actif Santé mènent en France une étude qui concerne la pratique physique et sportive des personnes vivant avec le VIH. Dans ce cadre, ils mettent en place une enquête anonyme par questionnaire, et/ou par entretien.