Légalisation du cannabis, les propositions des «pour»
La dépénalisation des drogues fait l’objet en ce début d’année 2025 de nombreuses propositions, au Sénat et à l’Assemblée nationale.
La dépénalisation des drogues fait l’objet en ce début d’année 2025 de nombreuses propositions, au Sénat et à l’Assemblée nationale.
Deuxième chronique de Gilles Pialoux depuis la CROI 2025, qui s’interroge sur la quasi-absence de la crise des opioïdes à la conférence, et constate que des communications sont retirées à cause des décisions du gouvernement de Donald Trump.
En prise avec les débats nationaux, mais aussi internationaux autour de la lutte contre le trafic de drogues, le Cnam dédie son prochain Séminaire des drogues, le 25 mars, à la question du trafic international.
Dans la soumission chimique, l’agresseur a recours à des benzodiazépines, d’autres anxiolytiques ou hypnotiques apparentés, du GHB, etc. pour obtenir plus qu’une sédation, une perte de volonté consciente de sa victime en vue d’une agression sexuelle, d’un vol, etc. En France, une enquête nationale est menée tous les ans pour faire le point sur l’ampleur de ce phénomène.
Malgré son ancienneté et la reconnaissance dont elle bénéficie au niveau international, la méthadone reste un médicament mal connu, voire suspect, en France. Son histoire est une suite de rendez-vous manqués avec le système de soins, mais pas avec les usagers.
Les nouveaux opioïdes de synthèse sont des substances psychoactives à puissance pharmacologique élevée, aisément disponibles sur Internet, pour un faible prix et une pureté élevée. Que dit la science de ces substances qui défraient la chronique, nitazènes, fentanyl et consorts ?
L’héroïne représente 35 % des saisies de drogue dans la Meuse, contre 5 % au niveau national, nous apprend le documentaire d’Alain Morvan, «Héroïne : la défaite de Verdun». Rencontre avec le réalisateur de ce drame silencieux, mais emblématique d’une France «archipelisée».
Des habitants d’Aubervilliers, Pantin et Paris ainsi que la sénatrice écologiste Mélanie Vogel ont saisi la Défenseure des droits pour dénoncer les «atteintes aux droits et libertés fondamentaux» liés à la scène du crack dans le Nord-Est parisien. Salué par les associations de réduction de risques, le verdict de la titulaire Claire Hédon est riche d’enseignements paradoxaux sur nos politiques de drogues.
En France, la prévalence de l’hépatite C chronique dans la population générale était de 0,3% en 2015. Néanmoins, il est bien établi que les personnes qui utilisent des drogues (PQUD) sont une population à risque de contracter cette infection, avec des taux de prévalence bien plus hauts. L’étude ICONE, présentée par son instigatrice principale, tend à recruter des usagers, par les pairs, afin de les amener vers le soin.
Que vont consommer les usagers d’héroïne de Verdun et d’ailleurs dans les mois qui viennent si leur produit de prédilection vient à manquer? Ne risque-t-on pas d’assister à une augmentation en lieu et place des consommations d’opioïdes beaucoup plus nocifs tel le fentanyl? Ces questions, qui concernent directement les quelques 150000 usagers d’héroïne dans l’année en France, se posent et leurs implications pourraient être tragiques.
Comparaison n’est pas raison, mais la France pourrait-elle s’inspirer du modèle américain de réduction des risques en cas de crise du fentanyl dans le pays ? Le Dr Honora Englander qui mène le projet FRANCOIS (French American Comparison of Opioid Use Disorder Systems of Care) en esquisse les grandes lignes.
La France semblait moins exposée à une crise des opioïdes, telle que celle connue par les États-Unis avec le fentanyl et des fentanyloïdes. Cependant, le récent démantèlement d’un trafic de fentanyl en Bretagne pose la question de notre capacité collective à faire face à une épidémie d’overdoses, d’autant plus que l’Europe et la France font face au dynamisme des narcotrafiquants en matière de production et de ventes d’opioïdes.
Le Média social a révélé le 10 décembre 2024 le rapport, daté d’octobre 2024, des deux inspections générales sur les haltes soins addictions, appelant à les inscrire dans le droit commun. Un rapport que le gouvernement de Michel Barnier n’a pas trouvé le temps de publier…
Le septième numéro de la revue Politiques des drogues est disponible sur le site du Cnam.
Le rapport de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), sur l’offre et la consommation d’alcool confirme les baisses observées ces dernières années. En France pour l’année 2023, la vente et la consommation d’alcool diminuent, mais le nombre des hospitalisations en lien avec l’alcool croît.
Le guide « Aller vers les chemsexeurs » issu des expérimentations menées par les sites pilotes du projet Arpa est disponible en téléchargement. Il propose des pistes aux professionnels des structures de santé communautaire et d’addictologie pour mettre en place des offres pluridisciplinaires afin d’accueillir les chemsexeurs dans les meilleures conditions.
Le 12 novembre, le Cnam organise un colloque d’importance sur la question des droits humains et des drogues, avec la participation du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, du Collectif pour des nouvelles [Lire la suite…]
Depuis des décennies, la Suisse a une approche pragmatique vis-à-vis des consommations de substances et des infections sexuellement transmissibles, notamment du VIH. Elle adapte aujourd’hui les mesures mises en œuvre afin de pouvoir répondre adéquatement aux enjeux liés à l’intersection entre sexualités et consommations comme le chemsex, en prenant en compte les spécificités locales et communautaires
Le dépistage des virus d’hépatites et du VIH à partir de dépôt de sang séché dans les structures médico-sociales d’addictologie est faisable et facilement implantable sans renforcement de personnels, selon une étude parue dans un BEH spécial hépatites.
Jean-Patrick a créé Chemspause, un groupe d’autosupport communautaire à destination de chemsexeurs qui souhaiteraient arrêter, mettre en pause leur consommation.