Vingt ans de guerre américaine à la drogue en Afghanistan: entre cynisme et fiasco

Il y a vingt ans, le 7 octobre 2001, à l’initiative des États-Unis et avec la participation de l’Otan, l’opération Enduring Freedom était déclenchée. Après les attentats du 11 septembre, elle visait à renverser le régime des talibans suspectés d’abriter les activités d’Al-Qaïda, l’organisation considérée comme responsable de l’attaque contre les tours du World Trade Center. Une des dimensions méconnues de cette guerre contre le terrorisme était la lutte contre le trafic de drogues, notamment d’opium et d’héroïne dont l’Afghanistan était un acteur majeur.

Prise en charge des usagers de cocaïne et de crack au Canada : Retour d’expérience

Compte tenu de la progression rapide de la crise liée à la consommation de crack dans le nord-est de Paris, la question des besoins en matière de réduction des risques et de mise en œuvre de réponses collectives, afin d’améliorer l’état de santé des personnes qui consomment du crack, est fondamentale. Cet article propose un tour d’horizon rapide des expériences menées au Canada en la matière.

L’émergence des scènes ouvertes de la drogue à Paris dans les années 1980-1990

Fin du feuilleton des crackers à Stalingrad, délogés vers les jardins d’Éole puis vers la porte de la Villette? Entre peurs, réactions, comportements ambigus, chassés croisés police-dealers-consommateurs, les scènes ouvertes de drogue rythment depuis quarante ans la vie des métropoles. Retour sur ces lieux où s’esquissent aussi des logiques de réduction des risques.

Espace de consommation supervisée au sein d’un Caarud: Retour d’expérience à Bordeaux en temps de Covid

La crise sanitaire liée au Covid-19 a mis en évidence l’urgente nécessité d’adapter les modes d’interventions au sein des Caarud. À Bordeaux, le Caarud de la Case a testé une salle d’injection supervisée, en se saisissant d’une ordonnance du mois de mars 2020.

Prise en charge pour les mineurs non accompagnés, retour d’expérience

Le phénomène des mineurs non accompagnés (MNA) en errance, consommateurs de produits psychoactifs, issus principalement du Maroc et d’Algérie, a été initialement repéré à Paris dans le secteur de la Goutte d’Or à partir de l’hiver 2016, puis à Marseille et, enfin, dans de nombreuses métropoles de France. Retour d’expérience d’un professionnel de terrain qui a travaillé auprès de ce public et quelques pistes pour améliorer sa prise en charge.

Incursions ethnographiques sur les territoires du crack à Paris

Le phénomène du crack à Paris ainsi que son traitement médiatique et politique se sont progressivement focalisés sur deux figures essentielles : le cracker et le modou, respectivement l’usager précaire en errance et le dealer de crack ambulant, typiques du nord-est de la capitale. S’ils ne sont pas les seuls concernés par la vente et la consommation de ce dérivé de la cocaïne, ils constituent des acteurs particulièrement visibles et indésirables dans l’espace public où, entre «scènes ouvertes» et «plans éphémères», leur présence ne cesse d’exaspérer les riverains.