Chemsex : un risque accru d’infection par le VHC
La pratique du chemsex, qui associe consommation de drogues et relations sexuelles, inquiète en raison des nombreux risques auxquels elle expose, en particulier infectieux.
La pratique du chemsex, qui associe consommation de drogues et relations sexuelles, inquiète en raison des nombreux risques auxquels elle expose, en particulier infectieux.
La clinique de santé sexuelle communautaire «56 Dean Street» vient d’annoncer la disparition subite, à 56 ans, de David Stuart, activiste, militant et travailleur social, qui avait inventé le terme de «chemsex».
Le Pr Amine Benyamina a été chargé par Olivier Véran, ministre des solidarités et de la Santé, d’une mission de 3 mois sur l’usage de drogue dans le cadre du chemsex.
Le chemsex recouvre l’ensemble des pratiques relativement nouvelles apparues chez certains hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), mêlant sexe, le plus souvent en groupe, et la consommation de produits psychoactifs de synthèse. De ces pratiques découlent parfois de nouvelles addictions, qui questionnent et déroutent usagers, soignants et associations.
À Londres, le chemsex est devenu un terme du langage courant. Dans les services VIH, des consultations pour les adeptes du chemsex tentent de pallier les risques. Démonstration par l’exemple.