Infobésité, désinformation, mésinformation, fake news, infodémie, etc., l’information relative à la santé est particulièrement touchée au travers des réseaux sociaux où la vérité scientifique ne suffit plus à convaincre. En résultent un affaiblissement de la parole scientifique et une fragmentation de la santé publique. Comment, dès lors, faire face pour transmettre des messages et atteindre les citoyens? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre les intervenants du point presse organisé le 30 octobre par Yazdan Yazdanpanah, directeur de l’ANRS-MIE, agence qui s’est dotée d’un groupe de travail «infodémie».
Cette étude de cohorte prospective espagnole (Barcelone) a inclus des PVVIH ayant initié un traitement par CAB/RPV-LA entre février 2023 et février 2025. La sérologie du VHB, le statut vaccinal et les tests de la fonction hépatique ont été évalués à l’inclusion et au cours du suivi (semaines 12, 28 et tous les 6 mois). L’ADN du VHB a été mesuré chez les personnes présentant des anomalies de la fonction hépatique, une hépatite aiguë ou une suspicion clinique de réactivation.
La conférence scientifique de l’European AIDS clinical society (EACS) s’est tenue à Paris du 15 au 18 octobre 2025 et a réuni plus de 3 000 participants dans la capitale, dans un contexte international difficile pour une lutte contre le VIH/sida très impactée par les retraits américains.
Une étude, basée sur des observations cliniques solides, montre que la vaccination à ARNm contre le Covid-19 peut renforcer la réponse immunitaire antitumorale et améliorer la survie chez les patients atteints de cancer et traités par immunothérapie.
Longtemps considérée comme une zoonose confinée à certaines régions d’Afrique, d’Asie et d’Europe de l’Est, la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) s’installe progressivement en Europe occidentale. Détectée chez des tiques dans le sud de la France et chez des animaux sauvages et domestiques, cette maladie virale à fort potentiel épidémique constitue aujourd’hui une menace sanitaire émergente, en lien avec l’expansion des tiques Hyalomma, vectrices du virus. Cette découverte, réalisée par une équipe française et publiée dans la revue Plos One en septembre 2025, constitue une avancée majeure pour la santé publique vétérinaire et humaine.