L’épidémiologie de l’infection par le mpox montre clairement une augmentation régulière avec une explosion du nombre de cas en 2022, dans des pays auparavant épargnés par l’infection. S’il a fait preuve de son efficacité face à ce virus proche, le vaccin anti-variolique MVA-BN présente plusieurs faiblesses. Le Pr Jean-Daniel Lelièvre fait le point pour Vih.org.
L’assemblée mondiale de la santé 2024 a échoué à s’accorder sur un traité pandémique, trois ans et demi après l’émergence d’une catastrophe pandémique et alors que l’on estime à 40 à 50% le risque de survenue d’une pandémie d’amplitude semblable dans les vingt-cinq prochaines années. Michel Kazatchkine, ancien président de Pistes, dresse cependant quelques pistes d’espoir.
Plus d’un millier de cas de Covid-19 sont relevés chaque semaine en France en juin 2024, selon le dernier bulletin de surveillance de Santé publique France. Ces indicateurs restent encore à des niveaux faibles, mais en augmentation. Un nouveau sous-variant KP-2 apparait, sans que l’on puisse déterminer son impact sur un éventuel rebond épidémique.
Grâce aux données des 4 études ERAS, on connaît un nouvel indicateur pertinent dans la réponse face au VIH chez les homos et bisexuels: le taux de couverture préventive, qui représente le nombre de personnes ayant recours à une solution de protection efficace lors de pratiques pouvant permettre la transmission du VIH. Problème : Si l’usage de la PrEP progresse et compense la baisse de l’usage du préservatif, le taux global, lui, n’a pas augmenté depuis 2017.
Les derniers résultats de l’étude «Global burden of disease» soulignent les énormes progrès réalisés dans la lutte contre le sida en dix ans, mais aussi l’impact terrible du Covid-19 sur la santé mondiale.