La consécration du paradigme biomédical de la prévention ?
Cet article fait partie du Transcriptases n°144 Compte-rendu de la XVIIIe Conférence internationale sur le sida, réalisé en partenariat avec l’ANRS et qui sera disponible début novembre.
Cet article fait partie du Transcriptases n°144 Compte-rendu de la XVIIIe Conférence internationale sur le sida, réalisé en partenariat avec l’ANRS et qui sera disponible début novembre.
L’Institut de Médecine et d’Epidémiologie Appliquée (IMEA) – Fondation Internationale Léon MBA organise ses 5e Rencontres Nord Sud qui se tiendront le lundi 29 novembre 2010 à Paris.
Les études du programme ERAMUNE, basées sur une intensification du traitement antirétroviral, ont pour objectif d’évaluer la faisabilité d’une éradication du VIH dans les réservoirs viraux des personnes infectées. Le Pr Christine Katlama en a expliqué le concept au Quotidien du Médecin.
Les populations originaires d’Afrique subsaharienne vivant en France constituent l’un des «groupes à risque» construit par l’épidémiologie du VIH/sida. La catégorie épidémiologique du «groupe à risque», si elle permet d’identifier des populations cibles et ainsi d’orienter les campagnes de prévention, suppose implicitement l’existence et l’homogénéité de ce groupe social. En outre, s’agissant de personnes migrantes, le rejet d’un culturalisme —qui a notamment contribué à distinguer un «modèle africain de sexualité»— au profit de problématiques plus larges intégrant les conditions de vie, n’ont pas facilité la nécessaire prise en compte de la sexualité.
La seconde Journée scientifique 2010 du réseau des jeunes chercheurs en sciences sociales et VIH/sida avait pour thème «Recherches contemporaines sur la sexualité au temps du VIH/sida». Pierre Bonny (Rennes 2), Gabriel Girard (Cermes3 – EHESS) et Elise Marsicano (Paris XI, Inserm) étaient chargés de la coordination.
Dans ce texte, je voudrais reprendre les débats et controverses qui ont cours actuellement en France sur les «nouveaux paradigmes de la prévention». Je voudrais aussi montrer que toutes les méthodes de prévention ont des efficacités comparables et développer l’idée selon laquelle, il n’est pas possible de dissocier les approches comportementales des approches bio-médicales, car celles-ci constituent par définition des tentatives de modification des comportements sanitaires qui doivent bénéficier d’un accompagnement et d’un suivi psycho-social pour augmenter leur efficacité pratique.
«Prévention comportementale du VIH: est-ce que ça fonctionne, est-ce qu’on en a besoin et est-ce qu’on en veut?» Le titre de la conférence donnée par le professeur John de Wit1Directeur du National Centre in HIV Social Research et professeur à l’Université de New South Wales (Sydney, Australie) au Kremlin-Bicêtre le 24 septembre 2010 peut sembler provocateur, mais soulève d’importantes questions alors que l’on s’interroge sur «l’échec de la prévention», en particulier dans les populations les plus touchées et alors que la prévention biomédicale, avec le Treatment as Prevention (TasP), suscite tant d’enthousiasme.
L’édition 2010 de notre désormais traditionnel rendez-vous annuel avec le grand public (associations de patients, patients, entourage, personnes concernées de près ou de loin…) approche à grands pas !
Un travail de modélisation, dont les résultats ont été publiés dans PloS One, montre qu’un dépistage proposé une fois à l’ensemble de la population française de 15 à 70 ans apparaît médicalement et économiquement pertinent. Dans les sous-populations où le risque de transmission du VIH est accru, la proposition d’un dépistage répété annuellement est médicalement justifiée et coût-efficace.
Au terme de la conférence de remobilisation de ses ressources, le Fonds mondial fait ses comptes. Et même si les pays financeurs ont augmenté leur contribution, nous sommes loin des 20 milliards de dollars nécessaires pour que tous les malades aient accès à un traitement.
L’ Inpes lance PrimInject, une enquête sur les contextes des premières injections de drogue, en particulier chez les jeunes de moins de trente ans. Cette enquête, accessible en ligne sur le site www.shoot-premierefois.com, comprend deux volets, quantitatif et qualitatif, et se déroulera du 1er octobre au 31 décembre 2010. L’objectif de cet état des lieux est de permettre à l’Inpes de développer des outils et des programmes de prévention de l’injection et de réduction des risques, notamment ceux liés à l’hépatite C.
Alors que le très critiqué projet de loi Besson sur l’immigration est discutée depuis la semaine dernière à l’Assemblée nationale, l’amendement Mariani (CL381), adopté mardi 5 octobre, prévoit de durcir l’obtention de titre de séjour pour les étrangers malades. Un retour en arrière très grave, pour les associations et les malades.
L’essai SPRINT-1 livre des résultats prometteurs concernant l’efficacité et la tolérance de la trithérapie interféron pégylé, ribavirine et boceprevir en première ligne de traitement de l’hépatite C.
A quelques jours de la conférence de remobilisation des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme du 5 octobre, Michel Kazatchkine, directeur exécutif, fait le point sur son blog sur les engagements des contributeurs et sur les besoins de la réponse à l’épidémie. L’occasion de réclamer un engagement à hauteur des enjeux.
Mardi 28 septembre a eu lieu au Sénégal le lancement officiel de SIS Afrique, le premier centre de ressources régional dédié à la relation d’aide distance (RAD). Ce projet, créé au début de l’année 2010 par Sida Info Service, AfriCASO et le Centre de traitement ambulatoire(CTA)/OPALS Sénégal-CHN de Fann, a été lancé sous l’égide de l’Onusida.
Selon une étude parue dans AIDS Care, deux tiers des hommes américains ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) pensent qu’il devrait être illégal pour un séropositif d’avoir des rapports sexuels anaux non protégés sans dévoiler son statut sérologique. Une position partagée par 65% des 1725 participants à l’étude, contre 23% qui pensent que ça ne doit pas être illégal.
Deux personnes sur trois considèrent que la France doit venir en aide aux pays à ressources limitées, en particulier pour lutter contre les maladies graves, révèle une étude du Crédoc. 43% de la population se disent prêts à payer plus de taxes directement affectées à cet objectif. Dans un contexte de crise économique, les Français n’oublient pas la solidarité internationale.
Nicolas Sarkozy, à l’occasion du Sommet de l’ONU pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, a annoncé lundi 20 septembre que la France augmentera de 20% sa contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Une étude américaine met en valeur différents processus expliquant la pénétration du VIH dans le compartiment anatomique du tractus génital masculin. Un sujet important, puisque le VIH présent dans le sperme est à l’origine de la majorité des cas de transmission par voie sexuelle.