Cancer et VIH : une question d’actualité

Depuis l’étude OncoVIH, cette thématique, entre autre du fait du vieillissement de la population des personnes vivant avec le VIH, fait l’objet de nombreuses études internationales sur les facteurs de risque de survenue, le dépistage précoce, la prise en charge, le traitement… La CROI 2011 n’a pas dérogé à la règle.

L’hépatite delta aggrave la mortalité des personnes co-infectées VIH/VHB

La présence d’une hépatite delta, chez des personnes vivant avec le VIH atteintes d’hépatite virale chronique B, est associée à un risque accru de la mortalité spécifique liée à l’atteinte hépatique mais également de la mortalité globale. C’est ce que montre pour la première fois une analyse de la cohorte EuroSIDA, dont les résultats sont publiés dans l’édition avancée en ligne de la revue AIDS. Les auteurs recommandent de rechercher le VHD chez tous les patients co-infectés par le VIH et le VHB.

Les médecins généralistes français face au dépistage du VIH

Selon le Baromètre santé médecins généralistes 2009 (PDF, 8,7 Mo), la pratique du dépistage VIH par les médecins généralistes repose encore largement sur le modèle qui a eu cours en France pendant vingt-cinq ans, c’est-à-dire fondé sur la demande de la personne et la notion d’exposition au risque. Et si les généralistes français prescrivent couramment une sérologie VIH, ils annoncent rarement une séropositivité.

Femmes enceintes n’ayant pas besoin d’antirétroviraux: les réponses de Primeva

Quelles stratégies de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME) adopter chez les femmes enceintes séropositives ne nécessitant pas un traitement pour elles-mêmes? Peut-on réduire le nombre de molécules? L’essai PRIMEVA, présenté à la CROI 2011, apporte des réponses à de nombreuses questions.

PTME: Un risque d’accouchement prématuré avec les antiprotéases?

Une étude randomisée (pdf, 142Ko), réalisée au Botswana, montre que, chez la femme enceinte, un traitement antirétroviral (ARV) comprenant un inhibiteur de protéase augmente le risque d’accouchement prématuré, par rapport à un traitement ne comprenant que des analogues nucléosidiques. Mais il n’augmente pas les hospitalisations ou la mortalité chez les nourrissons. Les résultats viennent d’en être publiés dans le Journal of Infectious Diseases (article en accès libre).

Découverte de séropositivité maternelle à l’accouchement: Comment traiter l’enfant?

Est-il encore temps, en cas de dépistage maternel positif au moment de l’accouchement, de réduire le taux de transmission du VIH en traitant le nouveau né? Et quel est le type de régime antirétroviral le plus efficace ? La présentation orale, en late-breaker à la CROI 2011, de l’étude HPTN 040/PACTG 1043 faisait le point.

Vivre avec le VHC : des dépliants pour gérer les effets indésirables

L’association SOS hépatites a édité une série de huit dépliants, destinés aux personnes ayant une hépatite chronique virale C. Pratiques, ils passent en revue les principaux effets indésirables des traitements antiviraux et fournissent des astuces pour les éviter ou les soulager et préserver ainsi son bien-être.

De la théorie de l’inflammation à de nouvelles stratégies thérapeutiques

L’hydroxichloroquine, un anti-inflammatoire connu, pourrait entraîner une diminution des marqueurs d’inflammation et d’activation, associée à une augmentation significative des CD4 en pourcentage chez certaines personnes vivant avec le VIH. Un sujet central de l’IAS 2011, qui se tient en ce moment à Rome.

Infection par le VIH et translocation bactérienne: quelles nouvelles ?

L’infection par le VIH provoque, entre autres méfaits, un dérèglement de la balance immunitaire au niveau du tube digestif qui favorise les passages bactériens dans la circulation sanguine. Dans quelle mesure cette « translocation bactérienne » participe-t-elle à l’hyperactivation immunitaire observée au cours de l’infection ? Quels sont les marqueurs utilisables pour la dépister et les éventuelles pistes thérapeutiques?

Le révisionnisme du sida: bien vivant sur le net

Loin de disparaître avec les récents progrès dans la lutte contre l’épidémie, le phénomène révisionniste concernant des doutes sur les origines du sida, ou plus simplement la négation de l’origine virale de cette maladie qui a pourtant fait 30 millions de morts en 30 ans, a paradoxalement trouvé un nouvel essor ces dernières années sur le net. Parfois, il s’agit d’idéologie, de délires scientistes ou parfois, de prétendus «traitements alternatifs» du sida. Un sujet particulièrement d’actualité à l’heure où la MIVILUDES a fait un gros plan sur les magouillothérapeutes du cancer.

VIH, édition 2011: le nouveau Doin est arrivé

VIH, édition 2011, huitième de cet ouvrage de référence, vient de paraître, vingt ans après la première. Elle accorde une place plus importante aux co-infections VIH/hépatite C et VIH/hépatite B, à la gestion des traitements antirétroviraux et de leurs effets secondaires, aux caractéristiques et à la prise en charge de l’infection à VIH dans les pays à ressources limitées ainsi qu’aux nouveaux paradigmes du dépistage et de la prévention, abordant la réduction des risques sexuels et la prévention positive.

Un facteur cellulaire limitant la multiplication du VIH-1 identifié

Les travaux récents de l’équipe du Dr. Benkirane, publiés dans la revue Nature (Laguette, N. et al. SAMHD1 is the dendritic- and myeloid-cell-specific HIV-1 restriction factor counteracted by Vpx. Nature 25 May 2011 (doi: 10.1038/nature10117)), visaient à identifier le facteur de restriction opérant dans les cellules dendritiques et les rendant réfractaires à l’infection par le VIH-1.

Bilharziose urinaire et VIH : Association de malfaiteurs

La publication récente dans American Journal of Tropical Medicine and Hygiene1Downs, J.A., et al., Urogenital Schistosomiasis in Women of Reproductive Age in Tanzania’s Lake Victoria Region. Am J Trop Med Hyg, 2011. 84(3): p. 364-9. d’un papier rapportant une fois encore l’association fréquente de la bilharziose urinaire à la présence d’une infection par le VIH est l’occasion de lancer un coup de projecteur sur ce sujet. Et l’occasion de revenir sur un posisible co-facteur de la transmission du VIH en Afrique, chez l’homme comme chez la femme.