Prise en charge des usagers de cocaïne et de crack au Canada : Retour d’expérience

Compte tenu de la progression rapide de la crise liée à la consommation de crack dans le nord-est de Paris, la question des besoins en matière de réduction des risques et de mise en œuvre de réponses collectives, afin d’améliorer l’état de santé des personnes qui consomment du crack, est fondamentale. Cet article propose un tour d’horizon rapide des expériences menées au Canada en la matière.

L’émergence des scènes ouvertes de la drogue à Paris dans les années 1980-1990

Fin du feuilleton des crackers à Stalingrad, délogés vers les jardins d’Éole puis vers la porte de la Villette? Entre peurs, réactions, comportements ambigus, chassés croisés police-dealers-consommateurs, les scènes ouvertes de drogue rythment depuis quarante ans la vie des métropoles. Retour sur ces lieux où s’esquissent aussi des logiques de réduction des risques.

Espace de consommation supervisée au sein d’un Caarud: Retour d’expérience à Bordeaux en temps de Covid

La crise sanitaire liée au Covid-19 a mis en évidence l’urgente nécessité d’adapter les modes d’interventions au sein des Caarud. À Bordeaux, le Caarud de la Case a testé une salle d’injection supervisée, en se saisissant d’une ordonnance du mois de mars 2020.

Prise en charge pour les mineurs non accompagnés, retour d’expérience

Le phénomène des mineurs non accompagnés (MNA) en errance, consommateurs de produits psychoactifs, issus principalement du Maroc et d’Algérie, a été initialement repéré à Paris dans le secteur de la Goutte d’Or à partir de l’hiver 2016, puis à Marseille et, enfin, dans de nombreuses métropoles de France. Retour d’expérience d’un professionnel de terrain qui a travaillé auprès de ce public et quelques pistes pour améliorer sa prise en charge.

Incursions ethnographiques sur les territoires du crack à Paris

Le phénomène du crack à Paris ainsi que son traitement médiatique et politique se sont progressivement focalisés sur deux figures essentielles : le cracker et le modou, respectivement l’usager précaire en errance et le dealer de crack ambulant, typiques du nord-est de la capitale. S’ils ne sont pas les seuls concernés par la vente et la consommation de ce dérivé de la cocaïne, ils constituent des acteurs particulièrement visibles et indésirables dans l’espace public où, entre «scènes ouvertes» et «plans éphémères», leur présence ne cesse d’exaspérer les riverains.

Crack en Île-de-France, repenser les dispositifs de réduction des risques

À partir d’une étude menée, entre 2018 et 2020, pour le compte de l’ARS Île-de-France, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale dressent le portrait de l’offre et de la consommation de crack en Île-de-France et, loin des clichés, appellent à élargir les dispositifs de prise en charge de ces usagers, souvent très précaires.