Les nouvelles communautés thérapeutiques: un outil supplémentaire dans une palette de réponses

Au mitan des années 2000, la Mildt s’est posé la question d’une alternative pour les usagers pour qui la substitution n’était pas une solution, soit parce qu’ils souhaitaient arrêter… la substitution, soit en l’absence de traitement de substitution. Retour sur les circonstances, le pourquoi et le comment, de cette démarche avec quelques-unes de ses parties prenantes: Ruth Gozlan, alors coordinatrice du pôle «santé et recherche» à la Mildt (aujourd’hui Mildeca) et Jean-Pierre Couteron, à l’époque président de l’Anit.

Les communautés thérapeutiques : le début de l’histoire

Les communautés thérapeutiques ont vu leur développement limité en France, en grande partie en raison de dérives constatées qui figuraient en vérité dans les «institutions de référence» américaines. En pleine vague d’héroïnomanie de masse dans les années 1970-1990, elles ont incarné un espoir de réinsertion. Objet possible d’une diversification de l’offre de soins, les communautés thérapeutiques n’ont pas connu ici le même succès qu’ailleurs. Cet article, le premier d’une série, revient sur cette histoire compliquée. Dans un prochain numéro de Swaps, nous aborderons leur renouveau contemporain.