Les nouvelles communautés thérapeutiques: un outil supplémentaire dans une palette de réponses

Au mitan des années 2000, la Mildt s’est posé la question d’une alternative pour les usagers pour qui la substitution n’était pas une solution, soit parce qu’ils souhaitaient arrêter… la substitution, soit en l’absence de traitement de substitution. Retour sur les circonstances, le pourquoi et le comment, de cette démarche avec quelques-unes de ses parties prenantes: Ruth Gozlan, alors coordinatrice du pôle «santé et recherche» à la Mildt (aujourd’hui Mildeca) et Jean-Pierre Couteron, à l’époque président de l’Anit.

Quelles orientations pour la Mildeca en 2023?

En quarante ans, la Mildeca a pris différentes formes et appellations… En cette veille d’élection présiden- tielle, l’évolution continue des addictions et des usages nous amène à une forte inquiétude. Cette institu- tion qui a su jouer un rôle majeur, parfois imitée dans différents pays, est aussi un symptôme de la vision sociétale, contextuelle des addictions, et de l’intérêt du pouvoir politique. Plaidoyer pour son retour!

 «à la recherche d’une approche équilibrée»

Ce dossier sur la prochaine session des Nations unies consacrée à la question des drogues ne pouvait faire l’impasse sur la position officielle de la France en matière de lutte contre les usages et les trafics de drogues. C’est pourquoi, le 15 janvier dernier, Swaps est allé au Quai d’Orsay à la rencontre de Michèle Ramis, ambassadrice chargée des menaces criminelles transnationales au ministère des Affaires étrangères et du développement international, qui fera partie de la délégation française à New York. Propos recueillis par Michel Gandilhon (OFDT).