Quel avenir pour le vaporisateur personnel de nicotine?
L’utilisation du vaporisateur personnel (VP) de nicotine, appelé plus couramment cigarette électronique ou e-cigarette, a pris une ampleur inattendue.
L’utilisation du vaporisateur personnel (VP) de nicotine, appelé plus couramment cigarette électronique ou e-cigarette, a pris une ampleur inattendue.
Que sait-on de la cigarette électronique, de cet appareil qui a réalisé des ventes fabuleuses pour les derniers cadeaux de Noël? Peut-on encore parler de cigarette électronique? L’évolution du matériel a fait changer de concept, on ne fume plus, on vapote et c’est complètement différent.
Un point sur la nicotine: Il faut tout d’abord démystifier la nicotine. La e-cigarette est utilisée avec la nicotine, beaucoup de vapoteurs s’en servent pour arrêter de fumer.
Considérons un instant la polémique sur la dépendance au tabac. En 2009, une recherche israélienne démontre que la dépendance à la nicotine est un mythe développé «à partir d’un mélange malsain d’intérêts politiques, économiques et de considérations morales» qui a donné «un énorme élan financier à l’industrie pharmaceutique en fournissant à la fois l’explication rationnelle et le marché pour les produits de substitution».
Poser les termes du débat tel qu’il se pose dans la société. Avec un passé de chercheur et de décideur, faire la synthèse entre les connaissances scientifiques et les décisions de santé publique est intéressant. Mon blog «Des risques et des hommes» (NDR : Hors-ligne en 2024) du monde.fr est accessible depuis un an et est un lieu de réflexion, de débat et de pédagogie du risque, plus qu’un lieu de prise de positions. Dans le domaine du risque, on est le plus souvent dans l’incertitude. Comment une société comme la nôtre, comment nos systèmes de décision publique se comportent-ils face à des situations incertaines?
L’instance internationale demande une nouvelle orientation des politiques des drogues, incluant la RDR et l’interdiction du traitement obligatoire. Un changement soutenu par la Commission mondiale pour la politique des drogues.
Chronique sans lendemain d’un lecteur sans à priori, à l’occasion de la sortie au 2ème trimestre 2013 du volume 1 (1970-1996), et en mai 2014 du volume 2 (1997-2002) de «Cannabis 40 ans de malentendus», de Jean-Pierre Galland aux Editions Trouble Fête.
Les experts de l’OMS estiment que sa consommation pose de «graves menaces» pour les adolescents et soulignent également un danger pour les fœtus, se prononçant pour une interdiction dans les espaces publics fermés. Une position qui n’est pas partagée par tous les spécialistes.
Aider et accompagner les usagers d’alcool, dits « problématiques » comme Monsieur L., avec des initiatives innovantes et expérimentales en matière d’accueil, de soins et de qualité de vie pour ouvrir la voie à de nouvelles pratiques.
La prévention sanitaire, vue par la Cour des comptes (exemple de l’alcool), constitue un document aussi opulent qu’intéressant livré en octobre 2011. La Cour des comptes y dresse l’état de la prévention et des financements de la prévention vis-à-vis des maladies et infections en France, sur 138 pages.
C’est sous la pression des patients et des médecins que le baclofène a obtenu une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) pour trois ans maximum, annoncée lors du colloque « Alcool : plus de cent morts par jour ça suffit ! Place du baclofène aujourd’hui dans la lutte contre l’alcoolisme » du 3 juin dernier.
Proposer des sessions d’éducation délivrées par des pairs aux consommateurs de drogues par voie intraveineuse permet de réduire significativement les pratiques à risque de transmission du VIH et VHC, d’après des résultats présentés en communication orale lors de la 20e conférence internationale sur le sida de Melbourne.
Il existe une actualité et un futur des médicaments de la dépendance à l’alcool… Cette simple affirmation donne de l’espoir face à une pathologie grave, aux conséquences désastreuses… Là où l’échec et l’impuissance s’imposaient, on envisage maintenant, associée au travail de fond, psychologique, comportemental, social, une action médicamenteuse.
A l’occasion de la sortie de son dernier numéro (pdf, 560Ko), la revue Swaps a le plaisir de vous convier le 15 mai prochain à une conférence débat sur la réduction des risques.
L’Académie nationale de médecine a consacré sa séance du 25 mars 2014 au cannabis et aux nouveaux cannabinoïdes de synthèse. Le compte-rendu, publié sur le site de Jean-Yves Nau, appelait une réponse, que voici dans son intégralité (Elle a été précédemment publiée sur le site de Jean-Yves Nau).
Le Pr Gilles Pialoux est à la CROI 2014, qui se tient cette année à Boston, du 3 au 6 mars, et coordonne le E-journal en direct de la CROI 2014 pour La Lettre de l’infectiologue
La publication des résultats de l’essai INCANT (INternational Cannabis Need of Treatment) est l’aboutissement d’un long processus amorcé à la suite d’une initiative de cinq pays en Europe (France, Allemagne, Belgique, Suisse et Pays-Bas). Renonçant à tenter de faire évoluer les politiques des drogues en Europe en raison d’oppositions catégoriques de certains pays et plus molles de beaucoup d’autres, ces pays ont choisi d’unir leurs efforts dans le champ de la recherche.
Le finastéride, utilisé depuis environ 20 ans dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate, sous le nom de Chibro-Proscar® (5 mg) puis, à la fin des années 1990, dans la prise en charge de l’alopécie androgénétique chez l’homme, à la dose de 1 mg (Propecia®), diminuerait aussi la consommation d’alcool.
Si la diffusion de leur consommation se poursuit, les spécificités des nouveaux produits de synthèse (NPS) vont imposer aux professionnels d’inventer de nouvelles façons de travailler. Sans doute faudra-t-il alors chercher l’inspiration du côté des actions communautaires car, face aux risques liés à ces consommations, les amateurs de NPS n’ont pas attendu pour s’organiser : groupes de parole, vulgarisation et diffusion de recherches scientifiques, interventions de proximité, etc. Ils ont spontanément inventé, ou réinventé, quelques outils de réduction des risques (RdR) qu’ils sont parvenus à adapter aux NPS en les revisitant à coups de nouvelles technologies…
Alors que la plupart des substituts nicotiniques disponibles en pharmacie subissent une baisse sensible de leur vente (la e-cigarette n’y est d’ailleurs pas étrangère), un spray buccal à la nicotine qualifié de « révolutionnaire », Nicorettespray® 1 mg/dose, mis en vente en pharmacie depuis le 10 juin, se révèle aussi efficace à long terme, preuves cliniques à l’appui.