La réduction des risques vue de Vancouver

Vancouver est aujourd’hui, dans le paysage de la lutte contre le VIH et le VHC, une figure emblématique de la RdR mais aussi du «test and treat», ce concept né dans le milieu des années 2000 et qui veut que plus on dépiste, plus on traite, mieux on informe sur la prévention, plus on maintien les personnes dans le système de soins, plus on contrôle les pratiques et les virémies, plus on diminue la circulation de ces deux virus.

Quel est le cadre juridique des premières salles d’injection supervisée au Canada ?

Au moment où s’ébauche, en France, l’installation de premières salles d’injection supervisée (SIS), l’article de Hyshka et al. sur la situation juridique et institutionnelle de telles structures au Canada vient poser la question du régime juridique sous lequel elles peuvent être implantées mais aussi pérennisées et du rôle ambigu donné à l’évaluation pour perpétuer une situation d’expérimentation sans fin, et donc pour les SIS éminemment fragile. Hyshka et al. discutent le cadre juridique dans lequel les SIS peuvent fonctionner au Canada. En effet, si le plaidoyer de santé publique, appuyé par des données scientifiques sur les risques et l’efficacité des méthodes de prévention et de réduction des risques, a joué un rôle important pour emporter la décision, il s’appuie aussi sur un cadre juridique.

« Insite » porte-drapeau pour lutter contre la guerre anti-drogue

Vancouver, ville portuaire mondialisée, la plus importante de l’ouest canadien, située dans la province de la Colombie-Britannique, à la frontière des Etats-Unis. C’est ici que la seule salle d’injection supervisée (SIS) d’Amérique du Nord, Insite, a ouvert en 2003, au grand dam des Etats-Unis…