Thomas Nefau

Laboratoire de santé publique-environnement/écologie, systématique et évolution (UMR 8079), université Paris sud, 5 rue Jean-Baptiste-Clément, 92290 Châtenay-Malabry. Association SAFE, 11 avenue de la Porte-de-la-Plaine, 75015 Paris.

Ses publications (2)

Réduction des risques: volume mort et filtration, état des lieux

Dans les années 1980, la réduction des risques (RdR) est née en réponse aux risques de transmission du VIH/sida chez les usagers héroïnomanes: sa conception doit aujourd’hui être largement renouvelée. En effet, l’évolution des pratiques des usagers de drogues, celle des produits consommés et des connaissances scientifiques imposent de revoir la nature des outils de RdR distribués pour en améliorer la qualité et l’efficacité. Il s’agit de prendre en compte les risques d’infection par le virus de l’hépatite C, mais aussi les risques infectieux liés aux bactéries, aux champignons, dont les levures, ou encore ceux liés aux excipients présents dans des médicaments injectés.