L’épidémie actuelle de Covid-19 n’a pas magiquement fait disparaître celle du VIH, et risque même d’entraver les récents progrès réalisés en la matière. En effet, le recueil d’information épidémiologique, plus compliqué que jamais, ne nous permet pas de connaître le nombre de nouvelles découvertes de séropositivité. Le nombre total de test de dépistages du VIH réalisés a en tout cas clairement baissé.
Dans son nouveau rapport Agissons maintenant, publié à l’occasion de la conférence AIDS 2020, l’Onusida s’inquiète de la non-réalisation des objectifs 2020 que s’était fixée la communauté internationale et de la menace que la crise du Covid-19 fait peser sur la réponse au VIH/sida.
En 2018, pour la première fois depuis des années, la tendance est à la baisse en ce qui concerne le nombre de nouvelles contaminations, grâce au dépistage, au traitement comme prévention (Tasp) et à la diffusion de la PrEP chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Ces chiffres, encourageants, ne doivent cependant pas faire oublier les disparités régionales, mais aussi populationnelles, face au VIH.
L’organisation mondiale de la santé a défini en 2014 un cadre mondial d’élimination des hépatites virales B et C. L’application de ce cadre peut permettre de parvenir à l’élimination du virus de l’hépatite C d’ici 2025. Point d’étape de la situation française.
La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué ce mercredi 9 octobre, qu’environ 6 200 nouvelles personnes ont découvert leur séropositivité en 2018 en France. Un chiffre en légère baisse (-7%), alors qu’il était stable depuis 2010. Un mieux, mais pas une révolution.