Chez les PVVIH en surpoids ou obèses, traitées par une combinaison associant un inhibiteur d’intégrase (INI) à du ténofovir alafénamide (TAF), un changement d’INI vers la doravirine (DOR), avec ou sans remplacement simultané du TAF par le ténofovir disoproxil fumarate (TDF), n’avait pas permis de réduire significativement le poids corporel après 48 semaines dans l’étude ACTG A5391. Le travail présenté ici porte sur les modifications du bilan métabolique et de composition corporelle dans cette même étude.
La conférence scientifique de l’European AIDS clinical society (EACS) s’est tenue à Paris du 15 au 18 octobre 2025 et a réuni plus de 3 000 participants dans la capitale, dans un contexte international difficile pour une lutte contre le VIH/sida très impactée par les retraits américains.
L’Onusida, agence technique de l’ONU, créée en 1995 pour coordonner les diverses agences onusiennes dans la prévention et la prise en charge mondiales du VIH, est heurtée par la crise du multilatéralisme et les coups de boutoir de la réduction américaine de l’aide à l’étranger (USAID, PEPFAR) et de contribution à l’ONU entre autres.
À l’instar de nombreux processus évolutifs, le moustique Aedes aegypti n’est pas devenu l’un des principaux vecteurs mondiaux de virus humains de façon soudaine. Une équipe internationale met en lumière l’évolution génétique ayant permis à cette espèce, initialement présente dans les forêts africaines, de devenir un super-vecteur.
Trois grandes études américaines publiées en 2025 documentent les séquelles durables de la pandémie : hausse des douleurs chroniques, limitations professionnelles et cognitives, aggravation de la santé mentale et persistance des inégalités sociales. Des résultats qui résonnent avec les données françaises et appellent à une approche globale du Covid long, à la croisée des soins médicaux et des politiques sociales.