Espace de consommation supervisée au sein d’un Caarud: Retour d’expérience à Bordeaux en temps de Covid

La crise sanitaire liée au Covid-19 a mis en évidence l’urgente nécessité d’adapter les modes d’interventions au sein des Caarud. À Bordeaux, le Caarud de la Case a testé une salle d’injection supervisée, en se saisissant d’une ordonnance du mois de mars 2020.

Prise en charge pour les mineurs non accompagnés, retour d’expérience

Le phénomène des mineurs non accompagnés (MNA) en errance, consommateurs de produits psychoactifs, issus principalement du Maroc et d’Algérie, a été initialement repéré à Paris dans le secteur de la Goutte d’Or à partir de l’hiver 2016, puis à Marseille et, enfin, dans de nombreuses métropoles de France. Retour d’expérience d’un professionnel de terrain qui a travaillé auprès de ce public et quelques pistes pour améliorer sa prise en charge.

Incursions ethnographiques sur les territoires du crack à Paris

Le phénomène du crack à Paris ainsi que son traitement médiatique et politique se sont progressivement focalisés sur deux figures essentielles : le cracker et le modou, respectivement l’usager précaire en errance et le dealer de crack ambulant, typiques du nord-est de la capitale. S’ils ne sont pas les seuls concernés par la vente et la consommation de ce dérivé de la cocaïne, ils constituent des acteurs particulièrement visibles et indésirables dans l’espace public où, entre «scènes ouvertes» et «plans éphémères», leur présence ne cesse d’exaspérer les riverains.

Crack en Île-de-France, repenser les dispositifs de réduction des risques

À partir d’une étude menée, entre 2018 et 2020, pour le compte de l’ARS Île-de-France, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale dressent le portrait de l’offre et de la consommation de crack en Île-de-France et, loin des clichés, appellent à élargir les dispositifs de prise en charge de ces usagers, souvent très précaires.

Entretien avec Claude Évin

Trente ans après l’adoption de la loi du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme, dite loi Évin, son instigateur évoque pour Swaps les réussites, les échecs et les défis qui restent à relever pour que cette grande loi de santé publique retrouve de sa vigueur.

Les Français et la consommation d’alcool

La consommation d’alcool a baissé ces cinquante dernières années, selon Santé publique France en raison de la diminution de la part du vin. Les Français de 15 ans et plus boivent en moyenne 11,7 litres par habitant en 2017, mais le pays reste dans le peloton de tête en comparaison internationale, au 6e rang parmi les 34 pays de l’OCDE.

Dry January & loi Évin: quel rapport ?

Lancer une campagne incitant à limiter sa consommation d’alcool pendant un mois, suivant l’inspiration de nos voisins britanniques, ne fut pas de tout repos en France… Notre pays concentre 10% de la surface mondiale de vignes et reste parmi les plus grands consommateurs, au 6e rang parmi les 34 pays de l’OCDE. La première édition du Dry January, ou «Défi de janvier», s’est heurtée à quelques intérêts contraires.

Les mille et une stratégies des alcooliers

«Le vin est senti par la nation française comme un bien qui lui est propre, au même titre que ses trois cent soixante espèces de fromages et sa culture», écrivait Roland Barthes dans ses Mythologies. Si la mythologie s’effrite, la mondialisation du goût et des pratiques fait apparaître de nouveaux breuvages, cocktails sucrés, eaux alcoolisées, voire boissons sans alcool. Réduction des risques ou multiplication des invitations?

La revanche des buveurs d’eau

Peut-on défendre l’abstinence alcoolique en France, pays de tradition et de culture(s) ? Cette question mérite un examen approfondi, entre représentations sociales, rites d’initiation, racisme tempéré et autres saveurs passées. Initialement paru sur le site de SOS Addictions, cet article s’y frotte…

Alcooliers contre addictologues, un lobby peut en cacher un autre

De plus en plus de voix dénoncent les collusions entre le «lobby des alcooliers» et un pouvoir politique vulnérable aux pressions économiques. Mais le monde médical est-il lui-même imperméable aux influences également redoutables de l’industrie pharmaceutique? Dans le match qui oppose les défenseurs du raisin qui fermente à ceux des pilules qui soignent nos cerveaux, l’argument du profit est une arme à double tranchant.