Une étude récente publiée dans le journal Eurosurveillance montre une hausse des cas de syphilis chez les donneurs de sang en France en 2022, après plus d’une décennie de stabilité relative. L’utilisation du test non tréponémique (NTT) pour distinguer parmi les dons sérologiquement positifs pour la syphilis les infections de moins d’un an des plus anciennes ne s’est pas avérée suffisamment fiable pour permettre de ne pas exclure les donneurs ayant eu une syphilis ancienne.
Selon Santé publique France, on constate une augmentation du nombres de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes, ce qui s’accompagne d’une augmentation du nombre de personnes diagnostiquées.
Les résultats de l’étude DOXYPEP confirment l’intérêt de la prise de doxycycline après un rapport sexuel (PEP pour post-exposition) pour faire baisser le risque d’infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes.
Le nombre de tests de dépistages des infections sexuellement transmissibles bactériennes a continué d’augmenter en 2019, ce qui est en soi une bonne nouvelle puisque le dépistage est le premier pas vers le traitement. Mais les chiffres de l’année 2020 indiquent que le dépistage des IST a aussi souffert de l’impact du Covid-19.
Du 14 au 17 juillet 2019, une des plus grandes conférences mondiales sur les infections sexuellement transmissibles (IST), «STI & HIV 2019 WORLD CONGRESS», se tenait à Vancouver. Au programme de la conférence intitulée cette année The Evolving Landscape of STI and HIV Elimination («Le paysage changeant des IST et de l’élimination du VIH»), la crainte du développement des résistances aux antibiotiques, les taux de nouvelles infections depuis 2010 et l’impact de la Prep. Le Pr Didier Jayle était le correspondant de Vih.org sur place.